Au cours d’une discussion stupide (On n’imagine pas à quel point une discussion peut l’être !) je me suis entendue dire de façon ironique et provocatrice : « Mais toi, de toute façon, tu ne parleras jamais de sexe dans ton blog »…

Rhoo ! Qu’est-ce que ça veut dire, ça !?!

Bon, bien que je n’aime pas du tout les cadres définis et que je préfère laisser les portes ouvertes, ce blog n’a, à priori, pas du tout pour vocation de raconter ma vie privée, et encore moins mes pensées les plus secrètes (même si je trouve parfois l’inspiration dans des tranches de ma vie quotidienne, il faut bien alimenter mes petites chroniques).

Tout simplement parce que je n’ai pas envie de raconter ces choses là, c’est à moi. Et de toute façon, ça ne vous intéresse pas (Tsss…).

D’ailleurs,  pour taquiner le goujon, je trouve qu’on est quand même mieux à l’abri d’un bosquet au bord de la rivière qu’à baver devant un écran, d’autant plus que ça peut abimer le clavier.
Et puis, il faut bien le dire, dans l’antichambre de mon jardin secret ne rentrent que des êtres d’exception, triés sur le volet, qui  se comptent sur les doigts d’une main de lépreux.

Alors effectivement, ce genre de sujet sur mon blog, c’était pas prévu du tout…

D’autant plus que j’ai déjà tellement de mal depuis toujours à décrouter les fossiles croulants, lubriques et libidineux qui s’accrochent à mes rubans…Oui, oui, déjà au moment de mon adolescence, ils avaient déjà au minimum soixante ans. Maintenant il s’agit plutôt d’octogénaires (voire plus)… notez bien que l’écart se rétrécit.

On a du bol ou on n’en n’a pas, hein !
Je me demande toujours où sont les autres, ceux qui n’ont pas encore atteint l’âge de la retraite. Certainement qu’ils sont trop impressionnés par mon charme fou pour tenter la moindre manifestation (je me contenterai d’un « Bonjour, comment ça va ? », pour commencer…).

Ceci dit, je compte bien être tranquille d’ici une vingtaine d’années, vu que selon toute logique, il ne me restera plus que les centenaires (les pires), ce qui limite déjà le nombre.
Ceci n’est pas de la discrimination anti-vieux, mais peut être bien de la ségrégation anti-casse-pieds, la meilleure qui soit.

Alors vous pensez bien, vu que j’assume déjà ça comme un vrai petit soldat plein de courage, je ne vais quand même pas m’encombrer en plus de tous les dépravés du net, et encore moins sur mon blog !!!

D’autant plus qu’il ne m’en faut pas beaucoup, face à ce genre de personnage, pour me mettre en mode cynique… je vois d’ici le tableau, obligée de me répandre en trivialités débridées afin de dépasser leurs seuils de tolérance et les renvoyer dans leurs pénates, pfff !

Je crois que, en dehors du fait que cela gâcherait mon image angélique, il y en a à qui ça va faire peur.

Mais la sacré fomentatrice avec qui je discutais devait un peu me connaître, et  particulièrement mon côté cabochard.

Donc, qu’on se le dise : je vais parler de sexe dans cet article, et sans langue de bois (ça fait mal) … Et que la personne dont il est question plus haut en prenne bonne note…

Etant désespérément hétéro, je n’ai pas le choix : je ne peux éviter d’aborder le concept de « l’Homme » (z’avez vu le grand H… oué, je sais parler aux hommes, moi…).
Car il ne suffit pas qu’il soit correctement constitué et en bonne santé pour que ce soit un bon coup, soyons lucide…

On entend parfois des mauvaises langues dire que les hommes ont le cerveau en dessous de la ceinture, voire dans les testicules.

Eh bien c’est faux.
Tout d’abord parce que ça les obligerait à avoir deux neurones, ce qui est assez improbable, ensuite parce que les testicules n’ont pas d’œil, et quand on a un peu appréhendé l’importance du visuel chez ces messieurs, on comprend vite que ça ne peut pas coller.

Non, le cerveau, ils l’ont bien dans la tête, et c’est là que ça devient intéressant.
Parce que franchement, l’attribut masculin le plus à même de faire chavirer les petits cœurs de fleur bleu foncé, c’est l’intelligence.

Voilà, il y en a qui sont en train de se dire, « celle là, c’est une intello, une chieuse, quoi, il faut lui causer des Rougon-Macquart et de Voltaire avant de pouvoir conclure… » (Lequel a dit « c’est quoi les Rougon-Macquart ? »)

Si une chieuse, c’est une personne un peu exigeante, peut-être bien que j’en suis une, mais épargnez-moi les Rougon-Macquart, par pitié… Par contre, pour Voltaire, j’hésite, je ferais peut-être une exception mais c’est parce que c’était un fripon…

Donc laissons d’abord tomber le bonhomme qui va réciter des vers d’Alfred de Musset ou entretenir la personne convoitée sur les fluctuations du cac40, tout en se demandant à quel moment est-ce que la bourgeoise va être assez assommée pour qu’il puisse la sauter.
D’autant plus que s’il prenait le temps de réfléchir, le quidam se rendrait compte qu’il existe des jolies poupées pleines d’air qui ont l’énorme avantage d’être assommées en permanence.

Allons, l’esprit pratique fait aussi partie de l’intelligence !

Ensuite, un peu plus loin,  j’en vois d’autres, demoiselles délurées de peu de foi, qui lèvent un sourcil en se disant qu’un bel athlète, même pas bien malin, ça suffit largement du moment qu’il a un gros zizi et qu’il sait s’en servir.

Et là, je m’adresse directement à toi, demoiselle frivole : Ben alors, Pétrolette ? Sois honnête ! Ca te suffit, toi, de te trouver face à un cornichon au regard d’anchois qui te répète « Sur place ou à emporter ?» dès que tu commences à avoir des demandes un peu fines ? … Un qui avance quand tu recules (Que personne ne chante, s'il vous plait …) ? … Un qui te dit en toute innocence « Comment ça, moins vite… ? T’inquiètes pas je m’arrête dès que j’ai fini… » ?

Eh ben moi pas !

Bon, j’avoue, c’est un peu par provoc que j’emploie le mot intelligence, même si tout le monde avait bien compris que c’est plutôt de l’intelligence du cœur dont il est question ici.
Il y a des choses qui ne nécessitent quand même pas de fonctions intellectuelles supérieures, il faut bien le dire. Et ces choses là, justement, ont quand même tendance à créer des interférences dans les connections cérébrales, et pas seulement chez les messieurs.
Ceci a d’ailleurs été prévu sciemment par Dame Nature –Nan, nan, pas Dame Claude-  afin de ne pas mettre en péril la survie de l’humanité.

Mais une bonne partie de la motivation qui fait qu’avec celui-là, on veut bien aller au radada, c’est principalement sa personnalité, la singularité de son tempérament et la densité de son empreinte. Et pour ceux qui se demandent ce que devient le physique dans tout ça (je n’ai pas dit que ça ne comptait pas), il faut prendre en compte le processus alchimique qui fait que ce qu’on a à l’intérieur déteint immanquablement et s’étale à l’extérieur, comme le beurre qui se couche langoureusement sur une tartine.

Parce qu’un être dénué de substance, vide de fantaisie et de pittoresque, un légume, quoi (même poireau, courgette, concombre… si, si…), c’est vraiment la misère, même s’il est équipé de valseuses pansues comme des joues de hamster.
A moins d’organiser une sauterie de cons, ce qui pourrait renouveler un peu le concept du dîner du même nom.
Et heureusement, ça laisse toutes les chances à tous ceux qui ne sont pas des tops modèles parfaits, ce qui heureusement, tout comme chez les donzelles, est plutôt assez répandu.

Donc,  je l’affirme haut et fort, l’aptitude à une réflexion de qualité, à une personnalité colorée et relevée, à une réactivité à tous les niveaux est un privilège sexuel masculin absolument indispensable qui donne au banal humain le POUVOIR d’être et de comprendre et qui peut le transformer en l’être le plus excitant sur terre après Highlander (oui mais lui, il a une jupette, on peut pas lutter…).

Parce que s’abandonner dans des bras dont on sait qu’ils ne vont pas faire n’importe quoi et qu’on n’est pas obligé de surveiller du coin de l’œil, il n’y a pas à dire, c’est encore le meilleur moyen de faire monter la température sous haute pression. Et c’est encore mieux quand la comprenette du monsieur lui évite de s’enfoncer pathétiquement en cas de faux pas, et de savoir sourire lors des petits loupés qui sont toujours susceptibles d’arriver.

Dans ce domaine aussi, l’aptitude au second degré, c’est la cerise sur le gâteau…
Mmmh, la cerise…

Alors, l’ami, si tu es un crack de la clairvoyance et de la sagesse et si même dans le noir, on ne peut te confondre avec aucun autre, nul n’est besoin d’être blond à fortes biscottes… Non, rien que ça, et on s’occupe du reste, pour que ça te donne envie d’être encore plus intelligent…
Sacré émulation, n’est-ce pas ?
Voilà, les filles, comment on fabrique un surhomme…

Bon, c’est fait, j’ai parlé de sexe et je n’ai même pas parlé de sentiments (c'était pas le sujet, quoi, donc je me suis retenue...). Il  était long cet article, hein ! …
Hé, hé, mais vous l’avez lu jusqu’au bout, avec un titre comme ça, forcement…

Comment ça, c’était pas assez suggestif ?
Eh bien tant pis ! Me voilà bien désolée  pour les libidineux(-ses) qui attendaient des détails croustillants sur lesquel bien démarrer leur journée de boulot et qui repartiront à la machine à café avec la queue entre les jambes (d’un autre côté, c’est là qu’elle est le mieux, hein ! et puis au moins on sait où la trouver)…
Ils iront ailleurs, et ils peuvent y rester…
Mais qu'ils notent quand même au passage le choix des illustrations... trop canaille je suis...

Et de toute façon, ma mère a l’adresse de mon blog, et j’ai pas envie de me faire encore engueuler… De la dignité, queue diable !

Cette partie étant une des plus intéressantes du livre, on attaque directement par une petite citation :

« Le texte parlait de la quatrième révélation ; il affirmait qu’un jour les hommes comprendraient que le monde comporte une seule énergie dynamique, qui peut nous tenir en vie et répondre à nos attentes. Mais nous comprendrions aussi que nous avons été coupés de cette source d’énergie et que c’est la raison de notre inconfort, de notre faiblesse, de nos angoisses.

Devant ce manque, les hommes ont toujours tenté d’augmenter leur énergie personnelle de la seule manière qu’ils connaissent : en essayant de la voler aux autres avec des armes psychologiques. »

La lutte pour le pouvoir

La quatrième révélation explique que les êtres humains se sont souvent coupés eux-mêmes d'une connexion intérieure avec cette énergie mystique. Le résultat est que nous avons eu tendance à nous sentir faibles et peu sûrs de nous-mêmes, et que nous avons souvent cherché à récupérer des forces en nous procurant de l'énergie auprès d'autres êtres humains. Nous le faisons en cherchant à manipuler ou à absorber l'attention de l'autre. Si nous pouvons forcer son attention, alors nous sentons qu'il nous donne du tonus, nous rend plus forts grâce à son énergie, mais évidemment cela l'affaiblit. Souvent les autres réagissent contre cette usurpation de leur force, créant ainsi une lutte de pouvoir. Tous les conflits en ce monde proviennent de cette bataille pour l'énergie humaine.

Vous vous demandiez peut être pourquoi certaines personnes vous fatiguent sans rien faire, pourquoi certaines situations vous dérangent sans pouvoir vraiment le justifier, pourquoi vous vous sentez bien dans tel ou tel endroit,  pourquoi la présence de telle ou telle personne vous soulage profondément sans raison apparente ?

Ne cherchez plus…

On a tendance à donner d’autres noms à ce phénomène pour éviter la connotation new-age du terme « énergie ». On parlerait plutôt de personnalité, de générosité, ou au contraire d’amertume, de renfermement, mais ce n’est pas fricoter avec l’ésotérisme que de constater que certaines personnes sont riches de choses positives alors que d’autres nous « pompent » insidieusement.
Quant aux lieux, tout le monde s’est retrouvé un jour dans un endroit où il s’est « senti bien ».

La notion qui est de plus introduite par cette révélation est celle de « besoin d’énergie », qui peut expliquer nombre de nos relations sociales.

« Pour cette raison, les hommes ont toujours l’air de manipuler les autres. Quel que soit le contexte ou le sujet en discussion, nous sommes toujours prêts à dire ce qu’il faut pour avoir raison. Chacun recherche un moyen de dominer dans l’échange. Si nous l’emportons, nous en sortons ragaillardis. En d’autres termes, si nous voulons dominer les autres, c’est moins pour une finalité tangible et immédiate que pour l’effet psychologique que nous en retirons. C’est la raison de tous les conflits irrationnels entre individus et entre nations. »

Cela ressemble cependant beaucoup à une explication un peu trop schématisée d’un phénomène certainement beaucoup plus compliqué. Mais le fait est qu’il arrive quand même de rester perplexe devant des comportements nuisibles qui paraissent sans fondement et sans bénéfice ( à moins que le bénéfice nous soit inconnu, ce qui n’est pas à exclure).

Car parfois, même en se penchant sérieusement sur certains comportements, et en décortiquant tous les cheminements, on a du mal à voir la finalité ou l’intérêt. Plus simplement, on n’arrive pas toujours à comprendre pourquoi est-ce que les emmerdeurs emmerdent…

Certains ont même des méthodes très élaborées :

« Il croit être fondé à contrôler les gens et il a surement dû apprendre depuis longtemps à y parvenir grâce à une certaine méthode. D’abord il se prétend votre ami, puis il trouve une faille en vous, … Enfin, il sape subtilement votre confiance en vous-même, jusqu’à ce que vous sous identifiez à son projet. Dès lors il vous tient.

…

C’est seulement l’une des stratégies que les gens peuvent utiliser pour dérober l’énergie de leurs semblables. Vous apprendrez les autres méthodes dans la sixième révélation. »

Tiens, ça me rappelle vaguement quelqu’un…

Et vlan, je n’aurais pas dû dire ça… Il y en a déjà cinq ou six qui se sentent visés…

Allez, c'était pour rire...mais qui n’a jamais rencontré ce genre de personnage ? Allons, réfléchissez bien…

Petits ou grands manipulateurs, utilisant la peur, l’angoisse, la culpabilité, le manque de confiance en soi, ou toute autre faiblesse inavouée pour vous amener sur sa propre voie, c’est impossible de ne pas en avoir croisé dans une vie…

La bonne nouvelle, c’est que maintenant vous saurez que ce sont des personnes vides qui ont besoin de se remplir. Et c’est par vous qu’ils passent à la pompe…

« Tout ça est inconscient chez les gens. Tout ce que nous savons, c’est que le sentiment de faiblesse disparaît quand on prend le pouvoir sur quelqu’un. Mais nous ignorons le prix payé par l’autre personne. C’est son énergie que l’on vole. La plupart des gens passent leur vie à chasser l’énergie des autres.

…

Parfois, c’est différent. On rencontre quelqu’un qui, volontairement, vous donne son énergie. »

La suite nous montrera que, par chance, il y a d’autre moyens de se recharger, d’autant plus lorsqu’on a pris conscience du phénomène de pompage.

Mais en dehors de toute théorie énoncée par ce livre, on peut déjà prendre conscience de la valeur et de la richesse des relations qui ne se situent pas sur la base d’un rapport de force (ou le moins possible), et où les protagonistes équilibrent naturellement ce qu’ils offrent et ce qu’ils reçoivent.

Si, si, ça existe…et c’est tellement reposant…