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7 juillet 2007 6 07 /07 /juillet /2007 18:10
Une fois n'est pas coutume, je  me permets de lâcher un article sans aucune préméditation.
Hé, je fais jamais, ça !


Mais il se trouve que je suis, dans la seconde présente, completement écrasée, érrodée, élimée par le poids d'un défaitisme et d'un pessimisme dévastateur qui m'est imposé mais avec lequel je dois cependant me composer un destin engageant.

Cela ressemble un peu à essayer de jouer au scrabble sans les voyelles... mais comme je suis absolument nulle au scrabble , et que la seconde qui était présente est passée, je crois que je vais sortir mon jocker.

Et je ne vais peut être pas attendre la seconde future...


Meule.jpg
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5 juillet 2007 4 05 /07 /juillet /2007 14:18

C’est reparti pour un petit tour dans le manège de la  Prophétie des Andes (merci à ceux qui suivent).

 

La seconde révélation tente de positionner l’homme dans son histoire et l’évolution de sa conscience :

 

Une vaste perspective

 

La deuxième révélation nous enseigne que notre perception des mystérieuses coïncidences de la vie est un évènement important sur le plan historique.
Après l'effondrement de la vision médiévale du monde, nous avons perdu la sécurité morale que nous procurait l'explication de l'univers fournie par l'Église. Par conséquent, il y a cinq cent ans, nous avons collectivement décidé de dominer la nature, en utilisant la science et la technologie pour vivre dans ce monde. Nous avons cherché à créer une sécurité matérielle pour remplacer les certitudes spirituelles que nous avions perdues.
Pour nous sentir plus rassurés, nous avons systématiquement écarté et nié les aspects mystérieux de la vie sur cette planète.
Nous nous sommes fabriqués l'illusion que nous vivions dans un univers entièrement explicable et prévisible, où les évènements fortuits n'avaient aucun sens.
Pour entretenir cette illusion, nous avons eu tendance à nier toute preuve contraire à nos convictions, à entraver la recherche scientifique sur les évènements paranormaux, et nous avons adopté une attitude de scepticisme absolu.
Explorer les dimensions mystiques de la vie est devenu presque un tabou.
Petit à petit, cependant, une prise de conscience se fait jour.
Elle nous permet de nous libérer de l'obsession du bien-être matériel qui a caractérisé l'âge moderne, et d'ouvrir notre esprit à une nouvelle conception du monde, plus juste.

 


Il nous est suggéré dans cette révélation de regarder en arrière avec un œil détaché et posé, et de contempler notre histoire d’une façon globale, en appréhendant les apprentissages et les évolutions de l’homme.

 

Il est presque question de considérer  l’humanité comme une personne et d’observer son enfance, son adolescence et son passage à l’âge adulte. Il faudrait dont intégrer le passé de l’humanité, comme nous intégrons notre propre passé, à moindre échelle.

 

Mais nous sommes, à notre époque, confrontés aux conséquences du progrès social, principalement au niveau écologique. On provoque et subit un évident bouleversement excessif de notre planète, avec toutes les théories apocalyptiques et angoissantes qui s’en suivent.

 

Rhododendron-1.jpgLa deuxième révélation nous apprend que ceci peut être une évolution nécessaire, une étape vers un état de conscience plus avancé.

 

En effet, l’homme a tout d’abord expliqué le monde par la religion, puis s’en est écarté pour se tourner vers des explications scientifiques qui ont permis de dominer le monde qui nous entoure, tout en le détruisant plus ou moins. Et ce serait grâce au réconfort qui découle du niveau de vie auquel nous avons accédé, qu’il nous serait ensuite plus aisé de nous tourner vers une période de développement de notre conscience.

 


Alors comment ça ??? Il ne faudrait donc pas se détacher du confort et des biens matériels pour avancer ?

 

Donc ma maison bien chauffée, où je suis douillettement entourée de mes livres, de ma discothèque new-âge et ma collection de baskets de toutes les couleurs, ne serait donc pas une entrave pour avancer vers une meilleure spiritualité ?

 


En voilà une bonne nouvelle !!!
Il y a un paquet de bobos qui vont être sacrément contents !

 

Donc, deux points à retenir dans cette révélation, et pour une fois qu’on nous présente les choses de façon un peu positive, ça serait dommage de se priver :

 

 

 

- Réintégrons notre histoire dans l’histoire. On considère souvent le passé comme quelque chose de secondaire car, justement, c’est passé et révolu et qu’on ne peut rien y changer. C’est cependant le passé, le notre et celui de notre famille / groupe culturel / genre animal / planète / univers (je m’arrête là…) qui nous a construit.

 

Là, on nous conseille de voir le passé avec intérêt mais aussi bienveillance et sérénité, sans jugement, et en considérant chaque période, même les moins reluisantes, comme une étape nécessaire. C’est un effort, ok, mais pris sous cet angle, c’est plutôt apaisant.

 


- Sortons de l’esprit de médiocrité et d’abaissement et qui nous est imposé par la morale judéo-chrétienne. Il n’y a pas forcément que les pauvres et simples d’esprits qui y arriveront. (Bon, ça va peut-être pas être une information favorable pour tout le monde… il y en a à qui ça va fermer des portes…)
Pas de culpabilité, donc, pour avoir recherché l’explication scientifique et le confort matériel : c’était aussi une étape nécessaire, en attendant d’être prêt à passer à une disponibilité spirituelle optimale : « ...rechercher la sécurité en attendant de connaître la vérité ».

 

En fait, ça veut quand même dire que  tout ce qu’on a fait jusqu’à présent… c’était très bien !

 

On peut difficilement plus positiver, non ?
Qu’est-ce que j’aime quand la vie est simple…

 

Mais pour rétablir un équilibre qui pourrait pencher trop d’un seul coté, et ne pas oublier que la critique fait parfois faire des pas de géants (parfois, hein !) je rajouterais un petit bémol sur le fait que notre civilisation occidentale est tout de même prise comme une référence, et est considérée comme susceptible de mener l’évolution spirituelle du monde…
J’y vois quand même quelque chose de très discutable… mais après tout, pourquoi pas...

 

De plus, on se rend compte que c’est le moment pour nous de passer à autre chose, en ce début de millénaire. Là, tout de suite, j’ai comme un doute…

 

Est-ce que nous abordons vraiment la prise de conscience qui est attendue dans le livre, je n’en suis pas si sure… ou alors c’est vraiment très, très discret !

 

« La seconde révélation rendait inévitable notre prise de conscience. Nous atteignions un pic dans notre culture. Nous comprenions ce que des générations avaient collectivement voulu faire, mais le fait de l’avoir compris nous laissait vide et ouverts à autre chose. Je pouvais presque apercevoir la fin de l’époque moderne à mesure que s’approchait la fin du millénaire.

Une obsession vieille de quatre cents ans avait été satisfaite. Nous avions créé les conditions de la sécurité matérielles, et voilà que nous étions pour ainsi dire arrêtés dans notre élan et que nous demandions pourquoi nous l’avions recherchée. »

Lys.jpg

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 19:53

Pot-1.jpg
J'aime tant la couleur de tes yeux quand tu me lis...

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 17:50

Chardon-2.jpgJe ne sais pas si l’on doit cela à un phénomène de mode ou à une recrudescence ponctuelle, mais j’ai noté avec stupeur que les cons sont très représentés en ce moment autant dans la vie que sur la sphère du web.

 

Blogs, forums et conversations autour d'un verre, non seulement on les voit, mais qu’est-ce qu’on en parle ! Il n'y en a que pour eux...
Sans doute  les deux facteurs sont étroitement liés mais cela est surement dû au fait que parler des non-cons, c’est quand même beaucoup moins marrant.

 

Je me devais donc, pour être dans le ton, de m’affubler, moi aussi, de mon bulletin sur les cons.

 

Mais avant de chroniquer sur ce sujet hautement passionnant, je dois préciser que j’accepte, puisque la vie est ainsi faite, d’être également considérée comme tel par quelque quidam éberlué qui pourrait éventuellement passer par là.

 

Il va sans dire que ce sera forcement un con.

 

 

 

Pour éviter de partir dans des considérations mouvantes sur ce sujet si vaste, il peut être utile de tenter une classification de cette engeance, afin d’y voir un peu plus clair.

 

Je demanderais donc à mes lecteurs la plus grande concentration car la synthèse ne va pas être facile.



On se retrouve souvent face à deux catégories bien distinctes :
les cons faibles et les cons dominants.
A savoir que les plus imbuvables ne sont pas forcement ceux que l’on croit.

 

 
 

Parmi les cons faibles, on trouve d’abord le con idiot. Celui-ci peut parfois être d’agréable compagnie, et il lui arrive même d’avoir du cœur. Dans ce cas, il est tout à fait possible de l’isoler de la troupe des cons.

 

Il arrive par contre que le con idiot n’ait absolument aucune empathie, et là il devient d’une efficacité redoutable. C’est une division très dangereuse car même le bon sens ne l’arrête pas.

 

On a ensuite le con victime, qui se retrouve, il faut bien le lui accorder, à un niveau supérieur de maîtrise des relations humaines. Celui-ci se sert de sa faiblesse pour arriver à ses fins, quitte à s’en inventer dans le cas où il n’accumule pas assez de tare (il lui suffirait pourtant d’étaler sa connerie pour aussitôt obtenir le plus d’apitoiement possible de la part des interlocuteurs charitable). Ce con est facilement identifiable, et par conséquent ne représente pas un grand péril, sauf pour qui aurait tendance à ne pas maîtriser ses propres culpabilités. Par contre il peut être particulièrement pesant et difficile à supporter. A éviter, donc…

 

On peut aborder alors le cas du brave con, aussi appelé le con-pâtissant. Souvent étroitement lié au con victime, il défini l’intérêt de sa personne à l’intérêt qu’il porte aux autres. D’ailleurs, plus ceux-ci se vautrent dans le misérabilisme, plus cela lui permet de développer ses aptitudes, ce qui le met particulièrement à l’aise. Il est facilement assimilé à une personne qui a du cœur, mais il ne faut pas oublier que c’est surtout pour lui-même que le con-pâtissant a beaucoup de cœur.

 



Poubelle.jpgDans une autre configuration, on se rend compte qu’il est beaucoup plus aisé de se retrouver face à un con dominant (à moins que l’on fasse partie de la classe des cons faibles, cela va de soi).
Ils sont beaucoup plus facilement identifiables, ce qui le rend beaucoup plus gérable.

 

On discerne tout d’abord le con taré. On le reconnait souvent à la vivacité de ses propos, et à sa capacité d’éructer les théories où se mélangent agressivité et insultes. Attention, ce con est d’autant plus virulent qu’il est frustré et complexé. S’il n’est pas possible d’éviter sa présence, il faut donc veiller à le flatter de temps en temps afin de s’assurer un minimum de tranquillité.

 

A l’opposé, le con mielleux se targue d'oeuvrer dans la manipulation, de façon beaucoup plus sournoise. Lorsque ce con-là est doté de capacités cérébrales dignes de ce nom, il faut tout de même s’en méfier.

 

Entre ces deux types de cons dominants, on trouvera toute une brochette de comportements plus ou moins arrogants, conquérants ou manipulateurs, à différents degrés. Le tout est de voir ensuite quels sont leurs arguments et leurs techniques. C’est une phase de l’étude des cons un peu fastidieuse, mais qui s’avère très utile pour la suite.

 

Une fois le diagnostic fait, le choix de la stratégie coule souvent de source. Cela  peut aller d’un mimétisme de circonstance permettant de l’affronter sur son propre terrain, jusqu’à une stratégie complètement opposée qui peut avoir l’avantage de le déstabiliser.

 

J’attirerais l’attention du lecteur sur le cas du con faible qui se croit dominant. La grande difficulté face à cette catégorie est réside dans l’identification, car il peut parfois être un cas un peu trompeur.

 

Une fois sa condition étant déterminée, il n’est, par contre, plus vraiment menaçant.

Le cas du con dominant qui se croit faible relèverait, par contre, d'une autre analyse.  En effet, il n'y a pas toujours grand chose  à faire pour lui éviter d'être en définitive victime de lui-même si tant est que l'on aurait envie de se pencher sur son cas avec altruisme.

 

Vous noterez cependant que le facteur de l’âge n’intervient pas  dans cette classification. On a souvent tendance à s’arrêter à tort au concept de « jeune con » ou de « vieux con ».

 

C’est une grave erreur car toutes les segmentations énoncées plus haut sont accessibles à tous les âges. Il ne faut donc pas désespérer.

 

Tout au plus, il arrive que parfois l’âge joue un rôle aggravant dans certain cas, mais cela peut aussi être le contraire, aussi il est important de ne pas se fier à ce seul facteur.

 


Je n’ai volontairement pas rangé certains spécimens particuliers, comme le con-vivial, le con-sommateur, le con-tribuable ou le con-curent. Mais je laisse le lecteur s’entrainer à classifier toutes ces sous-sections car ceci peut être un bon exercice.
Comme on peut le constater, le sujet est assez ardu pour s’accorder le temps d’un peu de travaux pratiques.

On dit merci à la dame.

 


Pour illustrer cet article, j’ai longtemps cherché quelle photo je pourrais mettre. J’ai demandé à quelques personnes s’ils voulaient poser, mais curieusement, ma requête n’a eu aucun succès.

 

Pfff, c’est des cons…

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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 23:07
Des-cendres.jpg

J'ai bien peur que ce coup-ci, il va vraiment falloir y aller...
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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 17:55

St-Paul-7.jpg

Je me demande si ceux qui regardent à travers les barreaux l’immense chantier qui se déroule sous leurs yeux auront aussi à leur disposition ces énormes containers remplis d’énergie pour se reconstruire, ces roues cerclées de chenille pour ne pas glisser lorsqu’ils auront les pieds dans la boue, et ces titanesques grues pour rebâtir leur vie lorsque le moment sera venu pour eux de repartir.

 


St-Paul-8.jpgJe me demande si les trains qui défilent toute la journée sur leur ligne d'horizon  leur rappelle que leur ticket pour ce voyage n’était pas remboursable, qu’ils en repartiront un jour mais qu'il n‘y aura que leur courage intérieur pour les aider à enjamber ce temps perdu ...
et que le manège des trains ne s’arrêtera jamais, pour eux ou pour les autres.

 

 









 

St-Paul-10.jpgJe dédie ces photos à ceux qui sont dedans et qui n’auraient jamais dû y rentrer, mais aussi à ceux qui sont dehors et qui attendent, en pensant peut être qu’ils auraient dû chercher plus loin la force d’empêcher ce train d’arriver en gare.








St-Paul-9.jpg

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 21:04
espoir.jpg

Le désespoir est le seul péché impardonnable.
Marcel Achard

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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 19:56
Si, si, il y a un rapport... 

XXXII

 

 

 

Bons vins ont, souvent embrochés,

 

Sauces, brouets et gros poissons ;

 

Tartes, flans, œufs frits ou pochés,

 

Perdus et en toutes façons.

 

Pas ne ressemblent les maçons

 

Que servir nuls échansons,

 

De soi verser chacun se peine.

 

 

 

XXXIII

 

 

 

En cet incident me suis mis

 

Qui de rien ne sert à mon fait ;

 

Je ne suis juge, ni commis

 

Pour punir n’absoudre méfait :

 

De tous suis le plus imparfait,

 

Loué soit le doux Jésus Christ !

 

Que par moi leur soit satisfait ;

 

Ce que j’ai écrit est écrit.

 

 

 

XXXIV

 

 

 

Laissons le moutier ou il est ;

 

Parlons de chose plus plaisante :

 

Cette matière a tous ne plaît,

 

Ennuyeuse est et déplaisante.

 

Pauvreté, chagrine et dolente,

 

Toujours dépiteuse et rebelle,

 

Dit quelque parole cuisante ;

 

S’elle n’ose, si le pense elle.


François Villon
Le testament



Ce que j'aime chez François Villon,
c'est qu'on peut vraiment en faire ce qu'on veut...



Anicroche.jpg

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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 23:08

La première révélation concerne notre éveil aux coïncidences qui se fp,t connaître dans nos vies, et est présentée de la façon suivante :

 

Les coïncidences qui façonnent nos vies

 

La première révélation concerne l'éveil à la conscience.
Lorsque nous observons nos vies, nous nous rendons compte qu'il se passe beaucoup plus de choses que nous ne le pensions.
Au-delà de notre routine et de nos problèmes quotidiens, nous pouvons déceler une mystérieuse influence divine : des " coïncidences significatives " semblent nous envoyer des messages et nous guider dans une direction particulière.
D'abord nous ne faisons qu'entrevoir ces coïncidences : nous passons à toute vitesse à côté d'elles et ne leur prêtons presque aucune attention. Mais nous finissons par ralentir notre marche et observer plus attentivement ces évènements. L'esprit ouvert et vigilant nous développons notre aptitude à repérer le prochain phénomène synchronique.
Les coïncidences semblent affluer et refluer, tantôt elles se succèdent rapidement et nous entraînent brusquement, tantôt elles nous immobilisent.
Cependant, nous savons que nous avons découvert le processus de l'âme qui guide nos vies et les fait progresser.
Les révélations suivantes expliquent comment augmenter l'occurrence de cette mystérieuse synchronicité et découvrir l'ultime destin vers lequel nous sommes conduits.

 

 

J’aime bien finir sur des notes plutôt positives, donc je commencerai, sans provocation aucune,  par aborder le côté « influence divine ».

 

 

 

On a toujours tendance à chercher un sens à ce qui nous entoure et ce que nous vivons. Ce qui bien sûr n’est pas possible. La solution de facilité est bien évidemment de tout coller sur le dos du Divin Créateur, ce qui permet quand même de se rassurer sur notre équilibre personnel en voyant ce que certains allumés ont pu inventer comme sornettes auxquelles on fait semblant de croire.

 

 

 

Quant à  « l’âme qui guide notre vie », je laisserai cette notion en suspend. Car jamais rien ni personne ne pourra savoir précisément s’il s’agit d’une âme, si elle guide et si notre vie présente un intérêt pour elle.

 

Pour ma part, je peux supposer qu’il y a par delà notre vie un concept qui nous dépasse. Et comme justement, il nous dépasse, je me vois mal en parler, ni essayer de le définir.

 

 

 

Il ne me viendrait pas à l’idée de vous faire un cours de mathématiques… ben c’est pareil, à la différence près que les mathématiques ne sortent de mon domaine de compétence que du fait de ma légendaire mauvaise volonté.

 

Au contraire, la perception de l’élément « divin » ne m’est pas accessible du simple fait de ma condition humaine et des limites qui en découlent. Il en est de même pour tous les visionnaires (ce qui ne remet pas forcément en cause la qualité de leur inspiration).

 

 

 

Mais ceci ne veut pas dire que il n’existe pas d’entité supérieure, mais tout simplement que je ne peux pas le savoir et encore moins le circonscrire… autant essayer de lire dans le noir le plus complet.

 

Quant à celui qui nous dit qu’il va nous apporter une bougie, même s’il arrive parfois à en persuader certains qu’il va les éclairer, cela reste bien souvent des paroles qui décrivent la lumière de la flamme.
Mais en soi, c’est peut être déjà ça…

 

 

 

Est-il nécessaire de parler de tous les mages et prophètes qui ont utilisé notre avidité de réponses à des fins de pouvoir ou de domination ?
… Non ? Bon, d’accord, je n’en parlerai pas…

 

 

 

 

 

 

 

Il est par contre question dans cette révélation de notions de « coïncidences » et « d’esprit ouvert et vigilant ».

 

Jaime à sortir les coïncidences du simple hasard, les laisser s’adresser à moi, les attendre, les percevoir et voir ce qu’elle m’apportent.

 

 

 

Il n’est bien entendu pas question de disséquer chaque tranche de vie pour y trouver des rapprochements à faire, parce qu’on en trouvera toujours.
Et en se penchant sur le sujet, je lis parfois des témoignages bien amusants de personnes qui sont en quête des moindres comparaisons possibles dans tous les détails de leurs existence, et d’en chercher le sens le plus improbable.

 

 

 

Les coïncidences, qu’elles soient des répétitions inhabituelles ou des hasards particulièrement riches en conséquences fastes ou néfastes, s’imposent d’elles même. Elles ne sont pas la manifestation d’une quelconque volonté divine, ni même un guide, mais un outil qui nous est donné parmi tant d’autres pour « ouvrir » notre esprit à des perceptions qui nous échappent habituellement.

 

Les coïncidences servent à mettre l’esprit en éveil comme le vent peut nous apporter des effluves qui réveilleront notre odorat.

 

 

 

Parfois, lorsqu’elles sont particulièrement perceptibles, elles peuvent servir à alerter l’esprit. On sait rarement pourquoi sur le moment, mais le temps apporte parfois des réponses. Et dans le cas contraire, avoir l’esprit en alerte, c’est de toute façon une bonne chose. Voilà peut-être pourquoi on peut dire effectivement que cela permet de faire progresser l’âme.

 

 

 

Et en s’y accoutumant, on se rend compte que c’est fou tout ce qu’on voit et perçoit, qu’on ignorait auparavant.

 

Je pourrais presque dire que les coïncidences sont à notre vie ce qu’est un produit d’appel en tête de gondole au supermarché.

 

 

 

Il faut donc laisser les coïncidences arriver, essayer de les percevoir, y porter un intérêt curieux et laisser toutes les portes ouvertes.

 

 

 

Qui sait à quoi cela nous mènera ?

 

 

 

 

 

(Et hop, une petite fleur… pour ceux qui n’auraient pas suivis, je rappelle que mon appareil photo est en réparation, et qu’il faut bien que je meuble…)

jonquille.jpg

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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 22:47

Pour changer un peu, j’ai décidé de vous parler d’un mauvais livre.

 

Ce livre, écrit par James Redfield (qui a quand même fait un tabac avec, mais on sait bien que ce n’est pas une référence) est écrit dans un style déplorable, banal et sans intérêt. L’histoire est mal conçue, les personnages sans substance, qui semblent être posés là, les uns à la suite des autres sans aucune homogénéité.

 

De plus l’auteur a, par la suite, brodé autour de son succès commercial, et est parti dans des élucubrations qui ne sont pas sans rappeler les murmures de certaines sectes. Rien de bien réjouissant.

 

Pourquoi en parler, alors, me direz-vous ?

 

Je tiens à préciser quand même que si la critique (au sens péjoratif du terme) est un art qui peut être parfois intéressant, je n’en suis pas encore au point de chercher les choses les plus nulles pour avoir le plaisir de baver dessus…
Non, non …

 

Bien que j’aie quand même eu du mal à le lire et à le finir (j’ai sauté des pages, j’avoue…), j’ai eu un intérêt certain pour les prophéties dont il est question dans ce livre.

 

 

 

Bien entendu, je ne les prends pas comme des enseignements divinatoires, car tout ce qui a été utilisé pour concevoir ces prophéties est issu de la science, de la religion ou de l’histoire. Cela pourrait presque ressembler à une vulgarisation condensée d’études, mises bout à bout avec une certaine  cohérence.

 

 

 

Mais cette suite de théories, développées par chacune des prophéties, permet de mettre en lumière et d’assembler certains points de réflexion qui, à mon sens, méritent qu’on se penche dessus.

 

Après tout, si la lecture de ce livre met le lecteur en mode questionnement… tout ceci n’est peut être pas vain.

 

D’ailleurs on pourrait presque se demander si la mauvaise qualité du livre n’est pas un acte volontaire de l’auteur pour mieux faire ressortir la qualité de la réflexion qui pourrait découler de l’approche des dites prophéties.

 

 

 

Je ne les aborderai pas toutes pour ne garder que celles qui peuvent avoir un sens mais je les traiterai une par une, dans le temps.
Et pour vous remercier de suivre ce mauvais fil, vous aurez droit à des fleurs.
De pire en pire, je vous l'accorde !

 

Mais pour commencer, voici la présentation de l’éditeur, qui replace l’intrigue de l’ouvrage :

 


À l'origine, un manuscrit fabuleux rédigé six cents ans avant J.-C. et une prophétie : notre société va subir un grand bouleversement. Intrigué, le héros de cette histoire s'envole pour le Pérou à la recherche du mystérieux grimoire, objet de toutes les convoitises, qui va transformer sa vie. Commence alors une aventure magique et enchanteresse, une dangereuse initiation: une quête en neuf étapes qui le mène du sommet des Andes au cœur de la forêt amazonienne sur la voie des révélations de la vie. Quand, au terme de son périple, le héros découvre le vrai sens de son existence, c'est notre propre quête qui débute. Pour James Redfield, si nous restons attentifs et savons percevoir le grand mystère de l'existence, nous nous apercevrons que nous avons été judicieusement placés, à l'endroit adéquat... pour changer quelque chose en ce monde.

Coquelicot.jpg
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