Sacré période que la rentrée, et encore plus quand elle est scolaire !
C'est un passage dense, chargé, électrique pour tout le monde : elle signe la fin des vacances, souvent la fin de la chaleur estivale, des apéros sur la terrasse, de l'insouciance de l'été, arghhh...
Et par là dessus, la rentrée ouvre la porte au plongeon dans le train-train quotidien, aux dossiers administratifs à remplir, et parfois même aux bonnes résolutions qui nous pourrissent la vie (mais pas toujours).
Là, je commence à transpirer...
Si on rajoute à ça la surexcitation des enfants à la veille de la rentrée et les préparatifs de tout ordre, il y a de quoi la détester, cette période !
Des sueurs froides m'envahissent rien que d'y penser...
Mais toutes ces choses là se gèrent et finissent par rentrer dans l'ordre. La pression baisse enfin et il ne nous reste plus ensuite qu'à se demander ce qui est le plus détestable dans tout ça.
Eh bien moi, je vais vous le dire : la pire chose de la rentrée, ce sont les transports scolaire !
Je me souviens de mon adolescence où le fait de devoir prendre les transports en commun était déja un gros boulet dans ma vie : les horaires fantaisistes, les bus bondés, les grappes de gamins qui pendaient aux portes que le chauffeur essayait de fermer quand même, les sadiques qui profitaient des de la promiscuité de ces espaces confinés pour venir respirer de la jeune pucelle, sans compter les innombrables fois ou je me suis ramassée la figure en descendant les marches glissantes(ou pas) des véhicules.
Bon, pour ce dernier point, je suis d'accord, c'est peut-être aussi un peu à cause de mon agilité légendaire...
A notre époque, rien n'a changé, se rendre en bus à l'école, que ce soit en zone urbaine ou rurale, c'est toujours autant la galère : Les arrêts inexistants qu'on doit deviner, les bus qui passent sans s'arreter, les navettes qui n'attendent pas que la ligne qui fait le relais arrive, les horaires de cours qui ne collent pas aux horaires des bus, sans compter ceux qui ne passent pas du tout, le chauffeur s'étant fait enlever par les extraterrestres. Et voilà mon petit machin de 11 ans, jamais sorti des jupons de sa mère, qui se retrouve tout seul au bord de la route dans une contrée hostile et inconnue ! Un cauchemar...
Et avec tout ça, rien ne dit que les sadiques ne sont pas encore là depuis les années 70 !
Excusez cette petite pause, je viens de m'évanouir...
Il me faudra bien une petite gnole pour reprendre mes esprits et positiver un peu : Il faut quand même avouer qu'en cette période de changements intempestifs, s'il y a bien une chose stable, immuable et sûre, ce sont les complications qu'il faut gérer pour envoyer nos mouflets à l'école. Et ça, on peut vraiment compter dessus !