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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 21:58


Alors, vous trouvez toujours que ça fait pas peur, hein ?






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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 21:38





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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 21:59

DEDICACE

A Léon Werth.

Je demande pardon aux enfants d'avoir dédié ce livre à une grande personne. J'ai une excuse sérieuse : cette grande personne est le meilleur ami que j'ai au monde. J'ai une autre excuse : cette grande personne peut tout comprendre, même les livres pour enfants. J'ai une troisième excuse : cette grande personne habite la France où elle a faim et froid. Elle a besoin d'être consolée. Si toutes ces excuses ne suffisent pas, je veux bien dédier ce livre à l'enfant qu'a été autrefois cette grande personne. Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.) Je corrige donc ma dédicace :

A Léon Werth quand il était petit garçon

 

 

PREMIER CHAPITRE



Lorsque j'avais six ans j'ai vu, une fois, une magnifique image, dans un livre sur la Forêt Vierge qui s'appelait "Histoires Vécues". Ca représentait un serpent boa qui avalait un fauve. Voilà la copie du dessin.

 

On disait dans le livre: "Les serpents boas avalent leur proie tout entière, sans la mâcher. Ensuite ils ne peuvent plus bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digestion".

J'ai alors beaucoup réfléchi sur les aventures de la jungle et, à mon tour, j'ai réussi, avec un crayon de couleur, à tracer mon premier dessin.

Mon dessin numéro 1. Il était comme ça:

 

J'ai montré mon chef d'oeuvre aux grandes personnes et je leur ai demandé si mon dessin leur faisait peur.

Elles m'ont répondu: "Pourquoi un chapeau ferait-il peur?"

Mon dessin ne représentait pas un chapeau. Il représentait un serpent boa qui digérait un éléphant. J'ai alors dessiné l'intérieur du serpent boa, afin que les grandes personnes puissent comprendre. Elles ont toujours besoin d'explications. Mon dessin numéro 2 était comme ça:

 

Les grandes personnes m'ont conseillé de laisser de côté les dessins de serpents boas ouverts ou fermés, et de m'intéresser plutôt à la géographie, à l'histoire, au calcul et à la grammaire. C'est ainsi que j'ai abandonné, à l'âge de six ans, une magnifique carrière de peinture. J'avais été découragé par l'insuccès de mon dessin numéro 1 et de mon dessin numéro 2. Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules, et c'est fatigant, pour les enfants, de toujours leur donner des explications.

J'ai donc dû choisir un autre métier et j'ai appris à piloter des avions. J'ai volé un peu partout dans le monde. Et la géographie, c'est exact, m'a beaucoup servi. Je savais reconnaître, du premier coup d'oeil, la Chine de l'Arizona. C'est utile, si l'on est égaré pendant la nuit.

J'ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de contacts avec des tas de gens sérieux. J'ai beaucoup vécu chez les grandes personnes. Je les ai vues de très près. Ça n'a pas trop amélioré mon opinion.

Quand j'en rencontrais une qui me paraissait un peu lucide, je faisais l'expérience sur elle de mon dessin no.1 que j'ai toujours conservé. Je voulais savoir si elle était vraiment compréhensive. Mais toujours elle me répondait: "C'est un chapeau." Alors je ne lui parlais ni de serpents boas, ni de forêts vierges, ni d'étoiles. Je me mettais à sa portée. Je lui parlais de bridge, de golf, de politique et de cravates. Et la grande personne était bien contente de connaître un homme aussi raisonnable.

 

 

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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 23:02





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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 16:32
La rentrée scolaire s'approchait, et j'étais déjà dans les starting-blocs, prête à prendre en charge l'organisation monstrueuse, réglée au pied à coulisse (et parfois au coup de pied au derrière : va ranger ta chambre, demain c'est la rentrée, il faut que tu puisses rentrer dedans…).

Cette rentrée était d'autant plus spéciale que deux sur 3 de mes mouflets changeaient d'établissement : un rentrant au collège et l'autre au lycée. Et ça, il n'y a rien à faire, ça vous électrise un morveux.

La rentrée était mardi pour tout ce petit monde. Ca avait au moins l'avantage de rassembler les complications.
Ce fut le samedi précédent que je me réveillais le matin avec un léger élancement dans le cou, très anodin. N'ayant pas fait de folies de mon corps la veille, et ayant passé une nuit tout à fait calme, je ne me suis pas inquiétée.
Pourtant, ce tiraillement  devenant persistant, je me suis décidée à prendre une petite aspirine dans la matinée. Dans l'après midi, j'ai noté que cela n'avait eu aucun effet sur ce léger tourment, curieusement.

La nuit qui suivait, il m'était impossible de bouger le cou, vrillé par une intense souffrance qui s'avérait décuplée dans la position allongée.

Une virée sur internet à 3 heures du matin, et j'en conclu sque c'était un torticolis, que c'était bénin, et que ça allait passer en 3 jours : Samedi, dimanche, lundi… je serais donc d'attaque pour le mardi de tous les dangers. Je suis très optimiste de nature.

Un petit tour dans ma réserve de médicaments afin de dégoter quelques anti-inflammatoires qui pouvaient assurer mes arrières (sait-on jamais) et il ne me restait plus qu'à attendre.

Le dimanche s'est passé dans la même patience, avec un foulard autour du cou, en remerciant les bonnes âmes qui avaient la bienveillance de me prodiguer quelques massages bien ciblés.



Pourtant, le soir même, j'en étais à me demander si un alien n'allait pas me sortir par le cou (ça c'est déja vu, il parait) tant la torture était intense. Une simple déglutition, le battement du sang dans mes veines , ou même le simple fait de parler me plongeait dans les affres d'un déchirement cervical à couper au couteau.

Différentes problématiques commençaient à tourner sérieusement dans ma tête : encore passer la nuit debout, assurer mon travail le lendemain et conduire pour m'y rendre… et la rentrée qui s'approchait…

En désespoir de cause, je me décidais donc à appeler les urgences médicales. J'avais reçu il y a quelque temps une information sur le 15 qui ne concernait désormais plus que les urgences vitales, accompagnée d'un autre numéro destiné aux "conseils médicaux ou visites à domicile, en dehors des heures d'ouverture des cabinets médicaux". J'ai donc appelé ce dernier numéro, ne me considérant pas forcement au bord de la tombe.
Je suis tombée sur un premier répondeur qui me disait que comme le service était saturé, il fallait que j'attende ou que je renouvelle mon appel. Rien d'étonnant et comme je n'avais que ça à foutre, j'ai attendu. Après 5 bonnes minutes d'attente, mon appel a été transféré sur un autre répondeur qui me disait qu'un médecin allait prendre mon appel. C'était LA bonne nouvelle de la soirée. Encore 5 minutes d'attente avant de tomber sur un troisième répondeur qui me disait d'une voie suave que pour résoudre mon problème, il fallait que j'appelle mon médecin traitant …
Elle est pas belle, la vie ? Ca c'est un service utile…
Vous rappellerez quand vous serez mort...



Je me suis résolue à passer encore une nuit blanche, à avoir le choix entre être debout (ou assise, heureusement) malgré la fatigue et avoir très mal, ou être allongée et avoir extrêmement mal.
Un très léger soulagement était obtenu sur une période ne dépassant pas une heure par la prise d'un bon gramme de paracétamol, sachant que je ne pouvais pas prendre d'autres antalgiques communs à cause des anti-inflammatoires.


Mon planning du lendemain était tout tracé : soit trouver un médecin qui me prenne tout de suite, soit aller aux urgences.


Par chance, le lendemain, agrippée au téléphone dès l'ouverture des standards médicaux, j'ai obtenu un rendez-vous dans la matinée. Je me suis donc encore gavée de paracétamol pour pouvoir conduire sur les 3 kilomètres qui me séparaient du béni docteur (que mille siècles de bonheur honorent sa route).


Je n'ai pas eu vraiment l'explication de mon état (le fait de dormir n'avait encore jamais entrainé de telles complications dans ma vie) mais je suis repartie avec un traitement de cheval à base d'anti-inflammatoires, de décontractants musculaires,et d'antalgique à base de paracetamol, comme de bien entendu. Oui, j'ai toujours plaisir à prendre des médicaments dont les effets secondaire possibles sont des troubles psychiatriques du comportement, cela permet de faire chier un peu le monde en ayant une excuse imparable…

Je suis ensuite passée à la pharmacie, et c'est après le choix de la minerve (-Celle-ci vous sied à ravir, madame… -Vous ne l'auriez pas en rose glamour, cela irait peut être mieux avec mon teint ?) que la pharmacienne avisée insista sur le dosage maximum de paracétamol à avaler en 24 heures, c'est-à-dire 4 grammes.

J'avais le neurone encore assez lucide pour réaliser que là, il allait y avoir une couille dans le potage, mais trop fatiguée pour récapituler ce que j'avais ingurgité fébrilement dans les dernières heures…

-4 grammes, pas plus, vous êtes sûre ?
-Oui, oui, c'est vraiment le maximum.

Gulp…


J'ai donc mis la pédale douce sur les antalgiques tant que possible, en me résignant à assurer dignement avec le sentiment d'une épée plantée dans la nuque. Chevaleresque, je vous dis que ça !

Il ne me restait plus qu'à espérer que le traitement fasse effet rapidement, tout en réorganisant autant que possible le déroulement  de la journée de rentrée.

Au milieu de la troisième nuit blanche, pour meubler un peu, je me dis qu'il fallait peut être mieux me renseigner sur les risques liés au surdosage en paracétamol.

En effet, tout le monde connaît les trois antalgiques  couramment utilisé : l'aspirine, le paracétamol et l'ibuprofène, ces deux derniers ayant des effets anti-inflammatoires, et étant à manipuler avec précaution du fait d'éventuelles intolérances digestives et d'effets secondaires notamment sur les reins.
Mais j'avais dans l'idée que le paracétamol, étant généralement mieux toléré, était un médicament vraiment anodin, d'autant plus qu'on sait bien que les doses maximum prescrites sont toujours données avec une marge.

Mais quand même…

Tout le monde dormait, j'avais le temps, j'ai donc cherché.
Et c'est avec stupeur que j'ai découvert que certains frapadingues avaient trouvé moyen de se suicider au paracétamol. Waouw … Déjà rien que d'y avoir pensé, chapeau !
Notez quand même que cela ne concerne que les personnes extrêmement pointilleuses qui, par amour du travail bien fait, choisissent de mourir dans d'atroces souffrances. Tant qu'à faire…

J'ai donc appris que les surdosages en paracétamol ont pour effet de détruire le foie. Et toc !
Mais là où ça devient vraiment intéressant, c'est que contrairement aux surdosages en aspirine qui donnent rapidement la gerbouille, il n'y a pas forcement de symptôme  qui vienne alerter le malade avant 3 ou 4 jours.
Donc il se peut tout à fait que lorsqu'on s'en rende compte, le mal soit déjà fait, et le foie en bouillie.

Il existe cependant un antidote, qui n'est autre que l'
acétylcystéine, autrement dit le Mucomist qu'on donne entre autres aux enfants pour faciliter l'expectoration lors des affections bronchiques. Mais il faut l'administrer en dose massive au plus tard dix heures après le surdosage.  C'est ballot !

Ne me demandez pas le rapport entre le paracétamol et
 l'acétylcystéine, je n'en ai aucune idée si ce n'est une histoire de glutathion que je n'ai pas compris. Si un jour un médecin passe par là, il pourra peut être éclairer ma lanterne, et éventuellement rectifier si j'ai dit quelques bêtises.
Bien entendu, il ne faut pas vous baser sur cet article pour vous soigner, cela serait on ne peut plus dangereux.


Toujours est-il que je me suis donc rassemblée cette nuit là, (ça a été très dur, vu ce qui restait de ma pétillante intelligence habituelle)  pour noter sérieusement les heures et doses de prises de paracétamol des dernières 24 heures, afin de voir vraiment où j'en étais.
Je pense avoir frôlé les 6 ou 7 grammes au cœur de l'action, ce qui est déjà pas mal. Au delà, vu mon poids, je crois que ça aurait pu commencer à être chaud.

Par chance, cette nuit là a été la dernière sans dormir, la douleur s'est ensuite estompée et est devenue maîtrisable avec un dosage normal, et c'est le cou bien enserré que je goûte depuis mercredi la joie des nuits ou l'on dort.

Cependant, je ne pense pas pouvoir reprendre mes séances de tecktonik avant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Malgré tout, la rentrée s'est passée et bien passée, et j'honore la réactivité et l'attention de mes enfants qui se sont bien occupés de moi, surtout au moment où il fallait couper la nationale en voiture et qu'ils avaient chacun en charge de regarder à ma place soit à droite, soit à gauche pour me dire si je pouvais passer, afin de palier à l'étroitesse de mon champ de vision qui se limitait à ce qu'il y avait devant moi.
En tout cas, on est passé …
Là par contre, si un agent des forces de l'ordre passe par là, ce n'est pas la peine de me dire que ce n'est pas bien, je le sais déjà. Je n'ai pas le choix, je calcule depuis une semaine  tous mes itinéraires pour passer là où il y a des feux et des rond-points, et surtout pas des stops, ce qui n'est pas forcément évident en zone rurale.



Pour ceux qui s'inquiétaient, voilà donc la raison de ces quelques jours d'absences sur mon blog dus à  l'indisponibilité de ma matière grise un peu liquéfiée.

Et tout ça rien qu'en dormant, je me demande si je ne devrais pas arrêter et faire autre chose de mes nuits, ça devient dangereux…
En tout cas, je dois avouer que ça minerve !




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28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 21:20


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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 22:12
... et un peu d'écume.





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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 22:06








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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 20:02

Vous pouvez railler,
mais n'oubliez jamais qu'un jour ou l'autre,
c'est celui qui raille qui l'a dans le train.

[Pierre Desproges]


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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 23:07






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