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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 22:09
...dans cette poitrine ?

Marianne.jpg

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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 22:43

 

Je n'avais jamais réalisé à quel point la victoire pouvait avoir un goût spécial. D'ailleurs, je n'y avais jamais pensé, toute occupée à profiter quand ça arrive (rarement), et parfois aussi un peu assomée par le soulagement qui suit une réussite durement méritée.

 

En fait, lorsqu'on réalise qu'on a enfin obtenu un résultat positif après parfois des d'années d'efforts et d'implication, ça a vraiment une dimension particulière…ça ressemble à un ciel lumineux, à une fenêtre ouverte vers un espace infini, à une contemplation libérée et buissonnière, à un fumage de moquette, une murge un soir de pleine lune, etc…

 

Oui, ça m'fait tout ça…

 

Et ça marche également  quand on s'aperçoit au détour d'un chemin chaotique qu'on a su saisir une chance qui passait par là, et qu'on ne l'a pas laissé filé… ou alors qu'on a concentré son énergie sur un but qui a été atteint…

Là aussi, le mot résonne dans la tête comme un écho généreux :

"C'est gagnéééé … gnééé…gnéé… " Quelle douce musique !

 

 

Mais ce que j'aime le plus c'est que derrière toutes ces perceptions, il reste toujours une petite flamme d'incrédulité, qui persiste furtivement, et qui fait que j'en suis toujours aussi étonnée lorsque j'y pense …

Tant qu'à faire, on va faire durer le plaisir, il suffit de ne pas y croire tout de suite !

 

Et parfois, au fil des jours qui passent et qui me confirment qu'il n'y a pas de coup fourré, je me rends compte que l'émerveillement est toujours là, avec son aura d'euphorie.

C'est là que je me vois dans tout l'éclat de ma candeur, telle Laura Ingalls en train d'ouvrir des yeux ronds dans la boutique de Nelly Olson.

 

Ouaip', je suis cruche et j'aime ça !

 

Mais il n'empêche que c'est bien l'acharnement et la discrète opiniâtreté qui me fait rarement défaut, qui me font dire que parfois le succès n'est pas volé, et qui m'emmènent toute guillerette face à ce concentré de romanesque et de miraculeux digne de "Bambi contre-attaque".

 

Et c'est là que je me dis que la victoire a vraiment un goût de lumière. :0070:

 

Ciel-7.jpg

 

 

 

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 20:49
Terre2.jpg


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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 11:30

Je me suis réveillé ce matin avec l’impression étrange que quelque chose allait arriver.

 

Alors que mon cerveau était encore embué par le sommeil et que mes yeux étaient encore fermés, je sentais une consistance différente à l’air que je respirais, et une densité inhabituelle de l’environnement autour de ma tête, seule partie de ma personne qui n’était pas protégé par la douce chaleur de ma couette.

 

 

 

Je restais quelques instants sans bouger, les sens en alerte afin de percevoir quelque chose, un bruit, une odeur qui pourrait me donner un indice. Mais rien n’était perceptible et je me résolu à ouvrir un œil. La lumière qui filtrait par les volets m’indiquait que le soleil était déjà haut. Mais en dehors de ça, rien à signaler, si ce n’est que cette intuition diffuse était toujours là, planant au dessus de mes pensées.

 

 

 

Le temps avait l’air d’être clément aujourd’hui, et ça tombait bien car, mes idées se rassemblant en un ordre cohérent, je me souvenais qu’on était dimanche. La journée d’hier s’était passée calmement dans le jardin et il me restait encore quelques boutures à planter. L’idéal serait que la pluie arrive lundi.

 

Ayant écarté tout danger et bien qu’un peu déçu de ne pas avoir identifié la raison de ce pressentiment, je décidais de commencer à bouger. D’abord les pieds, puis les jambes… et là tout d’un coup, une envie de café…

 

 

 

Allez, je me lance hors du lit, et j’enfile un vieux pull par-dessus mon pyjama, le temps de laisser mon horloge thermique réguler cette désagréable sensation de froid. J’ouvre la fenêtre.

 

En effet, il fait très beau. Je me dirige vers la cuisine, et je mets en route la machine qui va finir de me réveiller. Pendant qu’elle préchauffe, je tends le bras vers le placard pour saisir un bol et le mettre sur le plateau de la cafetière, puis j’enclenche une capsule de café dans le percolateur. Le voyant s’éteint et j’appuie sur le bouton. Dans un léger vrombissement, le jus salvateur s’écoule dans le bol, et je regarde dégouliner ce filet de liquide brun, perdu dans mes pensées… Mon esprit hypnotisé vagabonde entre le savon qui m’attend dans la douche et la brouette qui patiente placidement dans le jardin. Ma mémoire récupère ses derniers filaments éparpillés dans mes rêves.

 

 

 

Et là, tout d’un coup, je sais.

 

Cette angoisse sibylline, ce sentiment de danger imminent, cette émotion indéfinissable… je sais, maintenant…

 

 

 

C'est ça, on vote, aujourd’hui !


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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 19:29
... se déshabille.


Terre.jpg



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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 19:04
Flou.jpg


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29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 19:18
Une petite touche de suspense,  aujourd'hui...

Allez, avouez qu'avec un titre comme ça, la curiosité vous dévore !





















Vous avez donc en premier plan, mon vieux chou.
Là il est avec un pote (non, ce n'est pas moi). Evidemment, il est un peu monté en graine, mais c'est normal pour les vieux choux.


En second plan, vous avez la plage... oui, ce n'est pas une plage de sable fin, mais celle d'un petit étang bien de chez nous. Mais il suffit de trouver un petit coin entre les arbres pour poser sa serviette,  et en avant pour la crème solaire (même si les vieux chous préfèrent parfois l'huile d'olive)...

Ca fait du bien, tout de même, ce petit goût de vacances...







































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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 19:28

    Parmi tous les nombres qui peuvent avoir une influence sur la nature humaine, il en est un qui sort irrémédiablement du lot. Non, ce n’est pas le nombre 23 comme a pu le suggérer Jim Carrey dans ce très bon film qui n’a pourtant pas eu le succès mérité.

 
 

 Mais il existe un nombre qui procure un bien-être intense, une illumination sans égale, un sentiment de plénitude qui annonce une satiété bienheureuse.

 
 

 Il suffit d'un mot, d'un seul pour voir ces petits visages s'illuminer, ces babines baver, ces ventres gargouiller.

 
 

 D'ailleurs je ne me fatigue même plus à faire des phrases longues et fastidieuses du genre "C'est 4 heures, les enfants"… je dis juste :

 

-"4".

 
 

 Et ça suffit pour voir dans la seconde une envolée de piafs affamés se ruer vers les placards de la cuisine, prêts à dévaliser tout ce qui tombera entre leur bec pointu, comme une nuée de sauterelle.

 
 

 Et ceci se vérifie aussi à n'importe quelle heure de la journée, c'est dire si c'est un chiffre qu'il faut manier avec précaution. Oui, quand je dis "4" à 9 heures du matin, la réaction est la même...

 
 

 A ne pas prononcer n'importe comment, le nombre 4 est chargé d'une puissance magique qui pourrait bien un jour nous submerger…

 
 

 N'oubliez pas : 4


Fantome-2.jpg


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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 18:57
Facade-3.jpg


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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 11:51
    Je cherchais un sujet, celui là n’est pas mauvais…
Parce qu’en ce moment, je soupçonne cette bonne amie de me faire un peu défaut, tout de même.


    En effet, j’ai toujours mon appareil photo sur moi, et toujours la dégaine aussi facile.
    Lorsque mon œil perpétuellement aux aguets sonne l’alarme (Bip Bip… à gauche toute : reflet du soleil levant sur petit étang derrière un rideau de peupliers… Biiiiiip) et que la situation ne me permet pas de commettre le méfait sans provoquer un grave accident avec le 38 tonnes qui me colle le train, ou arriver en retard au boulot, il m’arrive bien souvent de revenir sur les lieux du crime pas encore commis pour accomplir ma sombre besogne.

    Donc pour les photos, pas de souci, j’ai toujours de la réserve.

    C’est pour l’écriture que c’est plus difficile.
   Ce n'est pas que je n’aie pas envie d’écrire, au contraire, mais la grande lucidité qui me caractérise m'a, ce matin, brutalement ouvert les yeux : en ce moment, j’ai tout de même du mal à trouver des sujets qui m'enflamment et qui me font me précipiter sur mon clavier pour me lâcher dans les élucubrations verbales envolées.

    Alors il y a le manque de temps, bien sûr : Trois vampires à nourrir, un boulot à plein temps, des activités personnelles et d’autres bénévoles (faut-il être bête!), des travaux incessants (le 4ème vampire), une campagne municipale qui se précise (oui, j’en suis…), des envies subites et salvatrices de ne rien foutre…
Je peux en trouver, des excuses…

    Mince, j‘ai oublié de parler du linge à laver et du ménage à faire… Mais non, je rigole, je ne vais pas en parler…. Vous avez eu chaud, hein !

    Mais ceux qui suivent auront compris dans un article précédent que l’excuse du temps ne me convient pas vraiment.

    Il ne s'agit donc pas forcement du manque de temps, car je mets un point d'honneur à ne renoncer à rien à cause de lui (mes amis peuvent en témoigner, scout toujours !).
    Ce n'est pas toujours facile, mais je dois avouer que j'y suis toujours arrivée même si ça a parfois été au prix de transpirations excessives de mon muscle cérébral (mon neurone, quoi), qui occasionnellement se permet de hurler, sous forme d'alerte rouge, son besoin de se vautrer devant une émission débile de télé, au chaud sous la couette.

    Mais de ceci découle tout de même, je l'avoue, un manque de disponibilité d'esprit générale qu'il faut bien gérer également.

    Je me trouve donc confronté à un problème existentiel face à ma réserve de matière grise disponible, et c'est ce à quoi je pensais ce matin en trouvant mon blog illustré mais bien peu rédigé.

    Pas que ce blog soit d’une importance vitale, mais je garde avec lui un petit lien affectif… J'ai envie de le bichonner, de le choyer, de le pomponner (caresser, couver, dorloter, gâter, soigner... j'adoooore les dictionnaires de synonymes...).
    De plus, il est vrai qu'entre la photo et le texte, j'ai un jour choisi de ne pas choisir, comme je le fais souvent et j'ai toujours une complaisance particulière pour mes choix (c'est très arrogant, je sais, mais je peux faire encore mieux…)

    De plus, j’aime écrire aussi, même si c'est meurtrier (décidément, lire ce blog devient de plus en plus dangereux, je vous aurais prévenu).
    D’autant que lorsque l’étape laborieuse de la recherche du thème d’inspiration est passée, le reste vient souvent tout seul et les mots se succèdent gaillardement, pour se poser sur l'écran telle l'abeille se pose sur le pot de miel, le papillon sur le pistil de la fleur, la mouche sur… ok, c'est bon, je vois que vous avez compris…

 

    Pour résoudre ce sombre embarras, je suis donc allée fouiller dans le document qui me sert de réserve d'idées, et j'ai pu constater que je ne manquais pas de vieilleries à exploiter, de débuts de textes jamais finis, de concepts listés qui n'ont jamais été exploités et d'élucubrations diverses.

    Donc j'ai trouvé la solution pour faire face à cette surcharge momentanée :
je vais vous servir de l'antiquaillerie, du réchauffé, de la romanesque moisissure.

    Ca vous donnera un  peu l'impression de chiner dans une brocante, sans jamais savoir si l'objet convoité vient du siècle dernier ou de Chine.
    Oui toi, cher lecteur, tu vas te retrouver en même temps dans la peau de Benjamin Gates et Indiana Jones, afin d'analyser et authentifier la fraîche mouture pour l'isoler du parchemin avarié.  J'espère que tu aimes l'aventure...

    Sur ces bonnes résolutions, je vous laisse, car bien entendu, je suis débordée ce matin : il faut que j'aille   passer l'aspirateur,   répondre à la CAF qui me harcelle,   déboucher la baignoire,   étendre le linge,   faire la vaisselle,   ranger le garage,   préparer le repas,   faire une petite séance de gymnastique pour être en forme pour le reste…

 

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