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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 19:46



"Tùrin leva son glaive et voulu percer les yeux de la bête qui se releva vivement et dit, en le dominant de toute sa hauteur :

-          Non ! Au moins tu es vaillant, plus vaillant que tous ceux que j’ai rencontrés. Et ils mentent ceux qui disent que nous n’honorons pas nos ennemis valeureux. Vois donc ! Je t’offre la liberté. Va vers les tiens si tu le peux. Va-t’en ! Et s’il reste un elfe ou un Humain pour chanter cette journée, il t’accablera de mépris si tu refuses ce don."

 

 

J.R.R. TOLKIEN
Le Silmarillion

 


Dédié à tous ceux qui oublient parfois de profiter de ce que la vie leur offre…


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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 19:17
Messire Lièvre se promenait
A travers champs et guérets,
Quand, au détour d'un bois,
Soudain il aperçoit
Sire Corbeau
Perché tout là-haut,
Occupé à contempler
Fourrés et ruisselets.

Plein d'envie
Messire Lièvre s'écrit:
- tu es bien verni
D'être là, assis
A ne rien entreprendre.

De son perchoir, sans descendre
Sire Corbeau lui répond:
- C'est facile et sans façon,
Fais donc pareil :
Regarde toutes ces merveilles.

Messire Lièvre s'assied
Auprès du châtaignier,
Admire le paysage,
Ses haies et ses bocages.
Quand soudain d'un buisson
Surgit sieur Renard
Qui se jette sur lui, d'un bond
Et le dévore sans retard.


Si vous voulez rester
Assis à ne rien glander
Il vaut mieux être haut placé.


Cette petite fable aurait  pu être écrite par Jean de la Fontaine...
Eh bien non !
L'auteur n'est pas très connu, mais ce n'est pas n'importe qui
puisque c'est mon pôpa...

N'est-ce pas sympathique ?

herisson.jpgJe sais, ce n'est pas la bonne bestiole, mais j'avais pas...
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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 23:14

 

J’aime les artistes. Et encore plus lorsqu’ils sont improbables. 

   

Ces derniers jours, j’ai été très occupée à ramer. Heureusement, il y avait Mika. Mais à mon grand regret, il me semble que j’ai loupé un très grand moment de création littéraire. 

 

J’ai cependant réussi à en récupérer un court extrait, que j’ai un peu revisité afin de lui donner une saveur un peu personnelle. J’espère que l’artiste ne m’en voudra pas.
D'un autre coté, ça s'appelle du plagiat, mais je n'ai jamais prétendu ne faire que des choses politiquement correctes. 

 

   

Et parce que l’art se doit d’être partagé, j’espère que vous apprécierez autant que moi ce petit  pamphlet :



"J'étais avec un ami à moi, nous marchions sur un trottoir, en discutant de choses importantes. A un moment, nous nous sommes retrouvés juste derrière une femme corpulente qui poussait avec difficulté une poussette en mauvais état.
Elle n'avançait pas vite, et comme elle avait tendance à créer des bouchons, le trottoir étant assez étroit. J'ai pris la décision de lui donner un coup de main, sans rien demander en échange, juste par pitié et gentillesse. J'agrippe donc les poignées de la poussette, et commence à la pousser à bonne allure. Je me souviens lui avoir lancé, pour qu'elle comprenne ma générosité : "Ne t'inquiète pas, c'est gratuit!"
Par manque de chance, je n’avais pas regardé dans la poussette, tellement sûr d’y trouver un bébé. Le mouflet en question était en fait un gaillard d’au moins 13 ans qui avait le pied dans le plâtre. Visiblement, il tenait de sa mère sa faculté de produire de l’adiposité, puisqu’il débordait de tout coté du véhicule enfantin. 
Et là, que figurez-vous qu'il s'est passé ?
Cet espèce de grand morveux s'est retourné, et m'a dit, avec une pointe d'arrogance totalement déplacée, comme s’il était mon égal :
-"Ho bouffon, qu’est-ce que tu viens me gaver, zarma ! T’as failli me fracasser les doigts de la main que je vais te coller dans ta face de rat.
Zyva, d’où tu me tutoies, crevure. T’es pas de ma cité alors rentre chez ta mère ! "
Ne pas le tutoyer ? A ce nabot mal embouché ? Lui coincer les doigts ?
Mais qu'est-ce que ça peut bien me foutre. J'ai bien cru que j'allais mettre la poussette en l'air ! Je ne supporte pas ces gosses qui font comme s'ils ne devaient le respect à personne ! Qui te relèvera, si je te fous par terre, hein, sale mioche ?
Voilà ce que c'est que de vouloir rendre service. L'an prochain, je ne donnerai pas à la kermesse de l’école, pour les punir de leur insolence. Et leur faire comprendre que sans les adultes, ils ne sont rien. J'ai poussé violemment la poussette en avant, et j'ai lancé à cet idiot :
-"Et bientôt, tu veux pas que je te déroule le tapis rouge, tant que tu y es, hein ?
T’est allé faire le con avec ton VTT à roulettes et maintenant il faudrait qu’on te traite comme un pacha ? Viens me courir après puisque tu es si malin !"
Un peu effarée, la mère regardait avec une pointe de satisfaction dans le regard sa tyrannique progéniture en train de se faire moucher…"



Bleu.jpg

 

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5 juillet 2007 4 05 /07 /juillet /2007 14:18

C’est reparti pour un petit tour dans le manège de la  Prophétie des Andes (merci à ceux qui suivent).

 

La seconde révélation tente de positionner l’homme dans son histoire et l’évolution de sa conscience :

 

Une vaste perspective

 

La deuxième révélation nous enseigne que notre perception des mystérieuses coïncidences de la vie est un évènement important sur le plan historique.
Après l'effondrement de la vision médiévale du monde, nous avons perdu la sécurité morale que nous procurait l'explication de l'univers fournie par l'Église. Par conséquent, il y a cinq cent ans, nous avons collectivement décidé de dominer la nature, en utilisant la science et la technologie pour vivre dans ce monde. Nous avons cherché à créer une sécurité matérielle pour remplacer les certitudes spirituelles que nous avions perdues.
Pour nous sentir plus rassurés, nous avons systématiquement écarté et nié les aspects mystérieux de la vie sur cette planète.
Nous nous sommes fabriqués l'illusion que nous vivions dans un univers entièrement explicable et prévisible, où les évènements fortuits n'avaient aucun sens.
Pour entretenir cette illusion, nous avons eu tendance à nier toute preuve contraire à nos convictions, à entraver la recherche scientifique sur les évènements paranormaux, et nous avons adopté une attitude de scepticisme absolu.
Explorer les dimensions mystiques de la vie est devenu presque un tabou.
Petit à petit, cependant, une prise de conscience se fait jour.
Elle nous permet de nous libérer de l'obsession du bien-être matériel qui a caractérisé l'âge moderne, et d'ouvrir notre esprit à une nouvelle conception du monde, plus juste.

 


Il nous est suggéré dans cette révélation de regarder en arrière avec un œil détaché et posé, et de contempler notre histoire d’une façon globale, en appréhendant les apprentissages et les évolutions de l’homme.

 

Il est presque question de considérer  l’humanité comme une personne et d’observer son enfance, son adolescence et son passage à l’âge adulte. Il faudrait dont intégrer le passé de l’humanité, comme nous intégrons notre propre passé, à moindre échelle.

 

Mais nous sommes, à notre époque, confrontés aux conséquences du progrès social, principalement au niveau écologique. On provoque et subit un évident bouleversement excessif de notre planète, avec toutes les théories apocalyptiques et angoissantes qui s’en suivent.

 

Rhododendron-1.jpgLa deuxième révélation nous apprend que ceci peut être une évolution nécessaire, une étape vers un état de conscience plus avancé.

 

En effet, l’homme a tout d’abord expliqué le monde par la religion, puis s’en est écarté pour se tourner vers des explications scientifiques qui ont permis de dominer le monde qui nous entoure, tout en le détruisant plus ou moins. Et ce serait grâce au réconfort qui découle du niveau de vie auquel nous avons accédé, qu’il nous serait ensuite plus aisé de nous tourner vers une période de développement de notre conscience.

 


Alors comment ça ??? Il ne faudrait donc pas se détacher du confort et des biens matériels pour avancer ?

 

Donc ma maison bien chauffée, où je suis douillettement entourée de mes livres, de ma discothèque new-âge et ma collection de baskets de toutes les couleurs, ne serait donc pas une entrave pour avancer vers une meilleure spiritualité ?

 


En voilà une bonne nouvelle !!!
Il y a un paquet de bobos qui vont être sacrément contents !

 

Donc, deux points à retenir dans cette révélation, et pour une fois qu’on nous présente les choses de façon un peu positive, ça serait dommage de se priver :

 

 

 

- Réintégrons notre histoire dans l’histoire. On considère souvent le passé comme quelque chose de secondaire car, justement, c’est passé et révolu et qu’on ne peut rien y changer. C’est cependant le passé, le notre et celui de notre famille / groupe culturel / genre animal / planète / univers (je m’arrête là…) qui nous a construit.

 

Là, on nous conseille de voir le passé avec intérêt mais aussi bienveillance et sérénité, sans jugement, et en considérant chaque période, même les moins reluisantes, comme une étape nécessaire. C’est un effort, ok, mais pris sous cet angle, c’est plutôt apaisant.

 


- Sortons de l’esprit de médiocrité et d’abaissement et qui nous est imposé par la morale judéo-chrétienne. Il n’y a pas forcément que les pauvres et simples d’esprits qui y arriveront. (Bon, ça va peut-être pas être une information favorable pour tout le monde… il y en a à qui ça va fermer des portes…)
Pas de culpabilité, donc, pour avoir recherché l’explication scientifique et le confort matériel : c’était aussi une étape nécessaire, en attendant d’être prêt à passer à une disponibilité spirituelle optimale : « ...rechercher la sécurité en attendant de connaître la vérité ».

 

En fait, ça veut quand même dire que  tout ce qu’on a fait jusqu’à présent… c’était très bien !

 

On peut difficilement plus positiver, non ?
Qu’est-ce que j’aime quand la vie est simple…

 

Mais pour rétablir un équilibre qui pourrait pencher trop d’un seul coté, et ne pas oublier que la critique fait parfois faire des pas de géants (parfois, hein !) je rajouterais un petit bémol sur le fait que notre civilisation occidentale est tout de même prise comme une référence, et est considérée comme susceptible de mener l’évolution spirituelle du monde…
J’y vois quand même quelque chose de très discutable… mais après tout, pourquoi pas...

 

De plus, on se rend compte que c’est le moment pour nous de passer à autre chose, en ce début de millénaire. Là, tout de suite, j’ai comme un doute…

 

Est-ce que nous abordons vraiment la prise de conscience qui est attendue dans le livre, je n’en suis pas si sure… ou alors c’est vraiment très, très discret !

 

« La seconde révélation rendait inévitable notre prise de conscience. Nous atteignions un pic dans notre culture. Nous comprenions ce que des générations avaient collectivement voulu faire, mais le fait de l’avoir compris nous laissait vide et ouverts à autre chose. Je pouvais presque apercevoir la fin de l’époque moderne à mesure que s’approchait la fin du millénaire.

Une obsession vieille de quatre cents ans avait été satisfaite. Nous avions créé les conditions de la sécurité matérielles, et voilà que nous étions pour ainsi dire arrêtés dans notre élan et que nous demandions pourquoi nous l’avions recherchée. »

Lys.jpg

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 19:53

Pot-1.jpg
J'aime tant la couleur de tes yeux quand tu me lis...

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 17:50

Chardon-2.jpgJe ne sais pas si l’on doit cela à un phénomène de mode ou à une recrudescence ponctuelle, mais j’ai noté avec stupeur que les cons sont très représentés en ce moment autant dans la vie que sur la sphère du web.

 

Blogs, forums et conversations autour d'un verre, non seulement on les voit, mais qu’est-ce qu’on en parle ! Il n'y en a que pour eux...
Sans doute  les deux facteurs sont étroitement liés mais cela est surement dû au fait que parler des non-cons, c’est quand même beaucoup moins marrant.

 

Je me devais donc, pour être dans le ton, de m’affubler, moi aussi, de mon bulletin sur les cons.

 

Mais avant de chroniquer sur ce sujet hautement passionnant, je dois préciser que j’accepte, puisque la vie est ainsi faite, d’être également considérée comme tel par quelque quidam éberlué qui pourrait éventuellement passer par là.

 

Il va sans dire que ce sera forcement un con.

 

 

 

Pour éviter de partir dans des considérations mouvantes sur ce sujet si vaste, il peut être utile de tenter une classification de cette engeance, afin d’y voir un peu plus clair.

 

Je demanderais donc à mes lecteurs la plus grande concentration car la synthèse ne va pas être facile.



On se retrouve souvent face à deux catégories bien distinctes :
les cons faibles et les cons dominants.
A savoir que les plus imbuvables ne sont pas forcement ceux que l’on croit.

 

 
 

Parmi les cons faibles, on trouve d’abord le con idiot. Celui-ci peut parfois être d’agréable compagnie, et il lui arrive même d’avoir du cœur. Dans ce cas, il est tout à fait possible de l’isoler de la troupe des cons.

 

Il arrive par contre que le con idiot n’ait absolument aucune empathie, et là il devient d’une efficacité redoutable. C’est une division très dangereuse car même le bon sens ne l’arrête pas.

 

On a ensuite le con victime, qui se retrouve, il faut bien le lui accorder, à un niveau supérieur de maîtrise des relations humaines. Celui-ci se sert de sa faiblesse pour arriver à ses fins, quitte à s’en inventer dans le cas où il n’accumule pas assez de tare (il lui suffirait pourtant d’étaler sa connerie pour aussitôt obtenir le plus d’apitoiement possible de la part des interlocuteurs charitable). Ce con est facilement identifiable, et par conséquent ne représente pas un grand péril, sauf pour qui aurait tendance à ne pas maîtriser ses propres culpabilités. Par contre il peut être particulièrement pesant et difficile à supporter. A éviter, donc…

 

On peut aborder alors le cas du brave con, aussi appelé le con-pâtissant. Souvent étroitement lié au con victime, il défini l’intérêt de sa personne à l’intérêt qu’il porte aux autres. D’ailleurs, plus ceux-ci se vautrent dans le misérabilisme, plus cela lui permet de développer ses aptitudes, ce qui le met particulièrement à l’aise. Il est facilement assimilé à une personne qui a du cœur, mais il ne faut pas oublier que c’est surtout pour lui-même que le con-pâtissant a beaucoup de cœur.

 



Poubelle.jpgDans une autre configuration, on se rend compte qu’il est beaucoup plus aisé de se retrouver face à un con dominant (à moins que l’on fasse partie de la classe des cons faibles, cela va de soi).
Ils sont beaucoup plus facilement identifiables, ce qui le rend beaucoup plus gérable.

 

On discerne tout d’abord le con taré. On le reconnait souvent à la vivacité de ses propos, et à sa capacité d’éructer les théories où se mélangent agressivité et insultes. Attention, ce con est d’autant plus virulent qu’il est frustré et complexé. S’il n’est pas possible d’éviter sa présence, il faut donc veiller à le flatter de temps en temps afin de s’assurer un minimum de tranquillité.

 

A l’opposé, le con mielleux se targue d'oeuvrer dans la manipulation, de façon beaucoup plus sournoise. Lorsque ce con-là est doté de capacités cérébrales dignes de ce nom, il faut tout de même s’en méfier.

 

Entre ces deux types de cons dominants, on trouvera toute une brochette de comportements plus ou moins arrogants, conquérants ou manipulateurs, à différents degrés. Le tout est de voir ensuite quels sont leurs arguments et leurs techniques. C’est une phase de l’étude des cons un peu fastidieuse, mais qui s’avère très utile pour la suite.

 

Une fois le diagnostic fait, le choix de la stratégie coule souvent de source. Cela  peut aller d’un mimétisme de circonstance permettant de l’affronter sur son propre terrain, jusqu’à une stratégie complètement opposée qui peut avoir l’avantage de le déstabiliser.

 

J’attirerais l’attention du lecteur sur le cas du con faible qui se croit dominant. La grande difficulté face à cette catégorie est réside dans l’identification, car il peut parfois être un cas un peu trompeur.

 

Une fois sa condition étant déterminée, il n’est, par contre, plus vraiment menaçant.

Le cas du con dominant qui se croit faible relèverait, par contre, d'une autre analyse.  En effet, il n'y a pas toujours grand chose  à faire pour lui éviter d'être en définitive victime de lui-même si tant est que l'on aurait envie de se pencher sur son cas avec altruisme.

 

Vous noterez cependant que le facteur de l’âge n’intervient pas  dans cette classification. On a souvent tendance à s’arrêter à tort au concept de « jeune con » ou de « vieux con ».

 

C’est une grave erreur car toutes les segmentations énoncées plus haut sont accessibles à tous les âges. Il ne faut donc pas désespérer.

 

Tout au plus, il arrive que parfois l’âge joue un rôle aggravant dans certain cas, mais cela peut aussi être le contraire, aussi il est important de ne pas se fier à ce seul facteur.

 


Je n’ai volontairement pas rangé certains spécimens particuliers, comme le con-vivial, le con-sommateur, le con-tribuable ou le con-curent. Mais je laisse le lecteur s’entrainer à classifier toutes ces sous-sections car ceci peut être un bon exercice.
Comme on peut le constater, le sujet est assez ardu pour s’accorder le temps d’un peu de travaux pratiques.

On dit merci à la dame.

 


Pour illustrer cet article, j’ai longtemps cherché quelle photo je pourrais mettre. J’ai demandé à quelques personnes s’ils voulaient poser, mais curieusement, ma requête n’a eu aucun succès.

 

Pfff, c’est des cons…

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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 23:08

La première révélation concerne notre éveil aux coïncidences qui se fp,t connaître dans nos vies, et est présentée de la façon suivante :

 

Les coïncidences qui façonnent nos vies

 

La première révélation concerne l'éveil à la conscience.
Lorsque nous observons nos vies, nous nous rendons compte qu'il se passe beaucoup plus de choses que nous ne le pensions.
Au-delà de notre routine et de nos problèmes quotidiens, nous pouvons déceler une mystérieuse influence divine : des " coïncidences significatives " semblent nous envoyer des messages et nous guider dans une direction particulière.
D'abord nous ne faisons qu'entrevoir ces coïncidences : nous passons à toute vitesse à côté d'elles et ne leur prêtons presque aucune attention. Mais nous finissons par ralentir notre marche et observer plus attentivement ces évènements. L'esprit ouvert et vigilant nous développons notre aptitude à repérer le prochain phénomène synchronique.
Les coïncidences semblent affluer et refluer, tantôt elles se succèdent rapidement et nous entraînent brusquement, tantôt elles nous immobilisent.
Cependant, nous savons que nous avons découvert le processus de l'âme qui guide nos vies et les fait progresser.
Les révélations suivantes expliquent comment augmenter l'occurrence de cette mystérieuse synchronicité et découvrir l'ultime destin vers lequel nous sommes conduits.

 

 

J’aime bien finir sur des notes plutôt positives, donc je commencerai, sans provocation aucune,  par aborder le côté « influence divine ».

 

 

 

On a toujours tendance à chercher un sens à ce qui nous entoure et ce que nous vivons. Ce qui bien sûr n’est pas possible. La solution de facilité est bien évidemment de tout coller sur le dos du Divin Créateur, ce qui permet quand même de se rassurer sur notre équilibre personnel en voyant ce que certains allumés ont pu inventer comme sornettes auxquelles on fait semblant de croire.

 

 

 

Quant à  « l’âme qui guide notre vie », je laisserai cette notion en suspend. Car jamais rien ni personne ne pourra savoir précisément s’il s’agit d’une âme, si elle guide et si notre vie présente un intérêt pour elle.

 

Pour ma part, je peux supposer qu’il y a par delà notre vie un concept qui nous dépasse. Et comme justement, il nous dépasse, je me vois mal en parler, ni essayer de le définir.

 

 

 

Il ne me viendrait pas à l’idée de vous faire un cours de mathématiques… ben c’est pareil, à la différence près que les mathématiques ne sortent de mon domaine de compétence que du fait de ma légendaire mauvaise volonté.

 

Au contraire, la perception de l’élément « divin » ne m’est pas accessible du simple fait de ma condition humaine et des limites qui en découlent. Il en est de même pour tous les visionnaires (ce qui ne remet pas forcément en cause la qualité de leur inspiration).

 

 

 

Mais ceci ne veut pas dire que il n’existe pas d’entité supérieure, mais tout simplement que je ne peux pas le savoir et encore moins le circonscrire… autant essayer de lire dans le noir le plus complet.

 

Quant à celui qui nous dit qu’il va nous apporter une bougie, même s’il arrive parfois à en persuader certains qu’il va les éclairer, cela reste bien souvent des paroles qui décrivent la lumière de la flamme.
Mais en soi, c’est peut être déjà ça…

 

 

 

Est-il nécessaire de parler de tous les mages et prophètes qui ont utilisé notre avidité de réponses à des fins de pouvoir ou de domination ?
… Non ? Bon, d’accord, je n’en parlerai pas…

 

 

 

 

 

 

 

Il est par contre question dans cette révélation de notions de « coïncidences » et « d’esprit ouvert et vigilant ».

 

Jaime à sortir les coïncidences du simple hasard, les laisser s’adresser à moi, les attendre, les percevoir et voir ce qu’elle m’apportent.

 

 

 

Il n’est bien entendu pas question de disséquer chaque tranche de vie pour y trouver des rapprochements à faire, parce qu’on en trouvera toujours.
Et en se penchant sur le sujet, je lis parfois des témoignages bien amusants de personnes qui sont en quête des moindres comparaisons possibles dans tous les détails de leurs existence, et d’en chercher le sens le plus improbable.

 

 

 

Les coïncidences, qu’elles soient des répétitions inhabituelles ou des hasards particulièrement riches en conséquences fastes ou néfastes, s’imposent d’elles même. Elles ne sont pas la manifestation d’une quelconque volonté divine, ni même un guide, mais un outil qui nous est donné parmi tant d’autres pour « ouvrir » notre esprit à des perceptions qui nous échappent habituellement.

 

Les coïncidences servent à mettre l’esprit en éveil comme le vent peut nous apporter des effluves qui réveilleront notre odorat.

 

 

 

Parfois, lorsqu’elles sont particulièrement perceptibles, elles peuvent servir à alerter l’esprit. On sait rarement pourquoi sur le moment, mais le temps apporte parfois des réponses. Et dans le cas contraire, avoir l’esprit en alerte, c’est de toute façon une bonne chose. Voilà peut-être pourquoi on peut dire effectivement que cela permet de faire progresser l’âme.

 

 

 

Et en s’y accoutumant, on se rend compte que c’est fou tout ce qu’on voit et perçoit, qu’on ignorait auparavant.

 

Je pourrais presque dire que les coïncidences sont à notre vie ce qu’est un produit d’appel en tête de gondole au supermarché.

 

 

 

Il faut donc laisser les coïncidences arriver, essayer de les percevoir, y porter un intérêt curieux et laisser toutes les portes ouvertes.

 

 

 

Qui sait à quoi cela nous mènera ?

 

 

 

 

 

(Et hop, une petite fleur… pour ceux qui n’auraient pas suivis, je rappelle que mon appareil photo est en réparation, et qu’il faut bien que je meuble…)

jonquille.jpg

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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 22:47

Pour changer un peu, j’ai décidé de vous parler d’un mauvais livre.

 

Ce livre, écrit par James Redfield (qui a quand même fait un tabac avec, mais on sait bien que ce n’est pas une référence) est écrit dans un style déplorable, banal et sans intérêt. L’histoire est mal conçue, les personnages sans substance, qui semblent être posés là, les uns à la suite des autres sans aucune homogénéité.

 

De plus l’auteur a, par la suite, brodé autour de son succès commercial, et est parti dans des élucubrations qui ne sont pas sans rappeler les murmures de certaines sectes. Rien de bien réjouissant.

 

Pourquoi en parler, alors, me direz-vous ?

 

Je tiens à préciser quand même que si la critique (au sens péjoratif du terme) est un art qui peut être parfois intéressant, je n’en suis pas encore au point de chercher les choses les plus nulles pour avoir le plaisir de baver dessus…
Non, non …

 

Bien que j’aie quand même eu du mal à le lire et à le finir (j’ai sauté des pages, j’avoue…), j’ai eu un intérêt certain pour les prophéties dont il est question dans ce livre.

 

 

 

Bien entendu, je ne les prends pas comme des enseignements divinatoires, car tout ce qui a été utilisé pour concevoir ces prophéties est issu de la science, de la religion ou de l’histoire. Cela pourrait presque ressembler à une vulgarisation condensée d’études, mises bout à bout avec une certaine  cohérence.

 

 

 

Mais cette suite de théories, développées par chacune des prophéties, permet de mettre en lumière et d’assembler certains points de réflexion qui, à mon sens, méritent qu’on se penche dessus.

 

Après tout, si la lecture de ce livre met le lecteur en mode questionnement… tout ceci n’est peut être pas vain.

 

D’ailleurs on pourrait presque se demander si la mauvaise qualité du livre n’est pas un acte volontaire de l’auteur pour mieux faire ressortir la qualité de la réflexion qui pourrait découler de l’approche des dites prophéties.

 

 

 

Je ne les aborderai pas toutes pour ne garder que celles qui peuvent avoir un sens mais je les traiterai une par une, dans le temps.
Et pour vous remercier de suivre ce mauvais fil, vous aurez droit à des fleurs.
De pire en pire, je vous l'accorde !

 

Mais pour commencer, voici la présentation de l’éditeur, qui replace l’intrigue de l’ouvrage :

 


À l'origine, un manuscrit fabuleux rédigé six cents ans avant J.-C. et une prophétie : notre société va subir un grand bouleversement. Intrigué, le héros de cette histoire s'envole pour le Pérou à la recherche du mystérieux grimoire, objet de toutes les convoitises, qui va transformer sa vie. Commence alors une aventure magique et enchanteresse, une dangereuse initiation: une quête en neuf étapes qui le mène du sommet des Andes au cœur de la forêt amazonienne sur la voie des révélations de la vie. Quand, au terme de son périple, le héros découvre le vrai sens de son existence, c'est notre propre quête qui débute. Pour James Redfield, si nous restons attentifs et savons percevoir le grand mystère de l'existence, nous nous apercevrons que nous avons été judicieusement placés, à l'endroit adéquat... pour changer quelque chose en ce monde.

Coquelicot.jpg
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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 18:30
Juste pour le plaisir...

Ouverture.jpg




Nous avons des aveugles, des borgnes, des bigles, des louches, des vues longues, des vues courtes, ou distinctes, ou confuses, ou faibles, ou infatigables. Tout cela est une image assez fidèle de notre entendement; mais on ne connaît guère de vues fausses. Il n’y a guère d’hommes qui prennent toujours un coq pour un cheval, ni un pot de chambre pour une maison. Pourquoi rencontre-t-on souvent des esprits assez justes d’ailleurs, qui sont absolument faux sur des choses importantes? Pourquoi ce même Siamois, qui ne se laissera jamais tromper quand il sera question de lui compter trois roupies, croit-il fermement aux métamorphoses de Sammonocodom? Par quelle étrange bizarrerie des hommes sensés ressemblent-ils à don Quichotte, qui croyait voir des géants où les autres hommes ne voyaient que des moulins à vent? Encore don Quichotte était plus excusable que le Siamois qui croit que Sammonocodom est venu plusieurs fois sur la terre, et que le Turc qui est persuadé que Mahomet a mis la moitié de la lune dans sa manche: car don Quichotte, frappé de l’idée qu’il doit combattre des géants, peut se figurer qu’un géant doit avoir le corps aussi gros qu’un moulin, et les bras aussi longs que les ailes du moulin; mais de quelle supposition peut partir un homme sensé pour se persuader que la moitié de la lune est entrée dans une manche, et qu’un Sammonocodom est descendu du ciel pour venir jouer au cerf-volant à Siam, couper une forêt, et faire des tours de passe-passe?

 

Les plus grands génies peuvent avoir l’esprit faux sur un principe qu’ils ont reçu sans examen. Newton avait l’esprit très faux quand il commentait l’Apocalypse.

 

Tout ce que certains tyrans des âmes désirent, c’est que les hommes qu’ils enseignent aient l’esprit faux. Un fakir élève un enfant. qui promet beaucoup; il emploie cinq ou six années à lui enfoncer dans la tête que le dieu Fo apparut aux hommes en éléphant blanc, et il persuade l’enfant qu’il sera fouetté après sa mort pendant cinq cent mille années, s’il ne croit pas ces métamorphoses. Il ajoute qu’à la fin du monde l’ennemi du dieu Fo viendra combattre contre cette divinité.

 

L’enfant étudie et devient un prodige; il argumente sur les leçons de son maître; il trouve que Fo n’a pu se changer qu’en éléphant blanc, parce que c’est le plus beau des animaux. « Les rois de Siam et du Pégu, dit-il, se font la guerre pour un éléphant blanc; certainement, si Fo n’avait pas été caché dans cet éléphant, ces rois n’auraient pas été si insensés que de combattre pour la possession d’un simple animal.

 

« L’ennemi de Fo viendra le défier à la fin du monde; certainement cet ennemi sera un rhinocéros, car le rhinocéros combat l’éléphant. » C’est ainsi que raisonne dans un âge mûr l’élève savant du fakir, et il devient une des lumières des Indes; plus il a l’esprit subtil, plus il l’a faux; et il forme ensuite des esprits faux comme lui.

 

On montre à tous ces énergumènes un peu de géométrie, et ils l’apprennent assez facilement; mais, chose étrange! leur esprit n’est pas redressé pour cela; ils aperçoivent les vérités de la géométrie, mais elle ne leur apprend point à peser les probabilités; ils ont pris leur pli; ils raisonneront de travers toute leur vie, et j’en suis fâché pour eux.

 

Il y a malheureusement bien des manières d’avoir l’esprit faux:

 

1° de ne pas examiner si le principe est vrai, lors même qu’on en déduit des conséquences justes; et cette manière est commune

 

2° De tirer des conséquences fausses d’un principe reconnu pour vrai. Par exemple, un domestique est interrogé si son maître est dans sa chambre, par des gens qu’il soupçonne d’en vouloir à sa vie: s’il était assez sot pour leur dire la vérité, sous prétexte qu’il ne faut pas mentir, il est clair qu’il aurait tiré une conséquence absurde d’un principe très vrai.

 

Un juge qui condamnerait un homme qui a tué son assassin, parce que l’homicide est défendu, serait aussi inique que mauvais raisonneur.

 

De pareils cas se subdivisent en mille nuances différentes. Le bon esprit, l’esprit juste, est celui qui les démêle: de là vient qu’on a vu tant de jugements iniques; non que le cœur des juges fût méchant, mais parce qu’ils n’étaient pas assez éclairés.

VOLTAIRE Dictionnaire philosophique
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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 21:56
  Où l'on voit que l'eau coule sous les ponts...

            Fontaine-1.jpg

Le Loup, la Chèvre et le Chevreau

La Bique allant remplir sa traînante mamelle
Et paître l'herbe nouvelle,
Ferma sa porte au loquet,
Non sans dire à son Biquet :
Gardez-vous sur votre vie
D'ouvrir que l'on ne vous die,
Pour enseigne et mot du guet :
Foin du Loup et de sa race !
Comme elle disait ces mots,
Le Loup de fortune passe ;
Il les recueille à propos,
Et les garde en sa mémoire.
La Bique, comme on peut croire,
N'avait pas vu le glouton.
Dès qu'il la voit partie, il contrefait son ton,
Et d'une voix papelarde
Il demande qu'on ouvre, en disant Foin du Loup,
Et croyant entrer tout d'un coup.
Le Biquet soupçonneux par la fente regarde.
Montrez-moi patte blanche, ou je n'ouvrirai point,
S'écria-t-il d'abord. (Patte blanche est un point
Chez les Loups, comme on sait, rarement en usage.)
Celui-ci, fort surpris d'entendre ce langage,
Comme il était venu s'en retourna chez soi.
Où serait le Biquet s'il eût ajouté foi
Au mot du guet, que de fortune
Notre Loup avait entendu ?
Deux sûretés valent mieux qu'une,
Et le trop en cela ne fut jamais perdu.


 

Je n’ai jamais su pourquoi, mais c’était cette fable là, et pas une autre. Mais n’ayant pas forcément besoin de raison, je m’évertuais tous les soirs à la lire inlassablement à un petit bouchon d’à peine quelques années.

 

Cela c’est poursuivi pendant des mois et même des années, certainement plusieurs centaines de fois, et nous la connaissions par cœur toutes les deux. Je crois bien qu’elle restera gravée à jamais dans nos mémoires.

 

Bien entendu,  j’en avais parfois assez de répéter sans cesse les mêmes vers, et par chance, j’ai quand même  pu négocier d’autres lectures. Mais je n’y suis pliée sans peine, la complicité naissante qui a commencé à s’établir à ce moment là ne m’a jamais fait regretté ce sacrifice (parce qu’il arrivait que parfois, à une heure où j’avais souvent les paupières lourdes, c’en était vraiment un !).

 

 

Le simple fait de revoir ces mots me transporte des années en arrière, et pourtant c’était il y a plus de dix ans. Je crois que cette fable témoignera toujours d’un temps qui n’était pas forcément le meilleur, mais a coulé comme l’eau d’une fontaine et s’est désormais enfui. Un temps où étant toute occupée à bâtir ma vie, je ne me rendais pas compte que tout compte fait, tout en construisant les autres, je me construisais aussi moi-même.
Et c'est la seule chose qui compte vraiment.


Aprés tout, tant qu'on n'est pas à reculons...

 

Merci Monsieur de la Fontaine !

Fontaine-2.jpg

 

 



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