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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 21:30
Il est étrange de constater à quel point le fait de changer de point de vue peut nous éclairer.

Il nous arrive  parfois de ne pas trouver de réponse, d'être face à un mystère... est -ce qu'il s'agit d'un enclos à girafe ou d'un parcours de santé pour géant ? ... des questions existentielles, quoi...


Il suffit parfois pourtant de se déplacer de quelques mètres, de changer son angle de vue pour que tout s'éclaire et que la solution sorte du brouillard.
Il faut juste y penser...

Poteaux-2.jpg


Et pour ceux qui n'ont pas suivi, cet article fait suite à celui dont le titre est "Haie d'honneur"... mais c'est pô bien de pô suivre !
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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 18:47

Salers-eglise-3.jpg

Salers-eglise-2.jpg
Avant de partir pour d’autres cieux, restons encore un peu à Salers.

C’est toujours gênant de prendre des photos dans un lieu de culte et en général, je ne le fait pas, principalement par respect pour les personnes présentes à titre religieux.

 

Mais l’église de Salers était tellement bondée de touristes que je ne risquais pas de déranger qui que ce soit.


Je me suis donc lâchée sur les visages angéliques avec plaisir car je dois avouer qu’en dehors de toute conviction religieuse, j’aime beaucoup l’ambiance des églises.

 

Salers-eglise-6.jpg
L'église Saint-Mathieu est une reconstruction de la fin du XVe siècle mais le portail rappelle le reste de l'église romane qui lui précédait, néanmoins intégralement restauré à la fin du XIXe après que la foudre soit tombée dessus.

Parmi les ornements, on trouve la célèbre mise au tombeau polychrome datée de 1495 autour de laquelle rôdent quelques mystères, entre autres concernant la signification de l’inscription que l’on peut lire sur la bordure du voile de la vierge.



Salers-eglise-12.jpg


Salers-eglise-7.jpg
Cette inscription, assez difficile à déceler, présente un procédé de typographie qui diffère des procédés habituels et complique la lecture. Toute la difficulté réside dans l’agencement des lettres, original et très savant.

 

C’est le chanoine Tonnelier, grand amateur de cryptographie, qui s’est, en 1972, penché sur cette énigme et qui a proposé l’interprétation la plus plausible à ce jour.

 



L’inscription serait : ITA VEXATA ACULEIS ITA VEXATVM CONDVCIT.

 

Salers-eglise-9.jpg

Le détail de la traduction se décompose de la façon suivante :

 

ITA VEXATA : Elle est accablée

 

ACULEIS : Par des souffrances lancinantes

 

ITA VEXATVM : Lui si accablé

 

CONDVCIT : Elle accompagne

 





La proposition de traduction du Chanoine Tonnelier donnerait donc, en bon français (enfin, en français, quoi...) :

"La vierge, si accablée qu’elle soit elle-même, accompagne pourtant son fils, si accablé de souffrances les plus lancinantes
."

Salers-eglise-8.jpg
Mes connaissances en latin étant particulièrement infinitésimales, je ne peux me permettre de remettre en cause cette interprétation.

Mais quand même, en l’occurrence, il me semble que le fils en question ne souffre plus du tout, là…


 

Malheureusement, il n’était pas possible de s’approcher assez prés et dans un angle adéquat pour prendre cette inscription en photo.

 

Vous ne pourrez donc pas la voir mais je vous laisse plutôt admirer l’expression bienveillante de celle qui, sur le côté, se fait discrète sous son voile rouge, avec son calice à la main…

Vous la reconnaissez ?


Salers-eglise-13.jpg

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 14:31

Salers.jpg

Salers-8.jpgCertains auront remarqué que la médiévalité exerce une vraie fascination sur moi.
C’est aussi le cas de l’antiquité, des tableaux de Van Gogh, des vitrines des chocolatiers, de Thorgal ainsi que des hommes à la généreuse intelligence, mais là, je me soigne.


 

C’est vraiment un pur bonheur de se promener dans ces petites cités ancestrales où chaque bâtiment est un témoignage du passé, et où chaque ruelle a une légende à conter.


 

Il en est ainsi lorsque l’on traverse le petit bourg de Salers, entièrement bâti de pierres volcaniques noires, ce qui lui confère une aura vraiment particulière, un parfum de château fort et de chevalerie.

 

Salers-3.jpgBien entendu l’endroit est très touristique et envahi d’artisanat made in taiwan particulièrement typique.

Il y a aussi les touristes made in taiwan eux-mêmes, qui peuvent ainsi ramener des souvenirs auvergnats bien de chez eux, et par la même occasion faire marcher l’économie de leur pays.


Ceci permet de joindre l’utile à l’agréable et de mener rondement une opération profitable, ce qui n’est pas négligeable quand on vient de si loin.

 

Salers-4.jpg


Le tout est donc de savoir faire abstraction des choses de ce siècle pour se plonger dans les effluves du temps passé. Mais c’est si facile lorsqu’on promène son regard sur ces vieux murs sombres pleins de contes héroïques et romanesques…


 
 

Voici donc Salers et son histoire :







Salers-6.jpg
 



Salers-5.jpgSalers est située à l'extrémité ouest du complexe volcanique du Cantal, au bord d'un plateau d'une altitude de 900 m environ.


La ville est loin des grandes voies de communications. Ce relatif isolement et son climat hivernal rude n'ont pas favorisé son expansion, et elle a ainsi pu garder une taille modeste.


Au XIe siècle, Le pouvoir des Seigneurs de Salers s'étendait sur la petite cité rassemblée autour d'un donjon, enserrée entre les paroisses de Saint Paul et de Saint Bonnet. La Maison de Salers gagna sa réputation en participant à plusieurs croisades.



Salers-10.jpgEn 1428, la ville de Salers se fortifia dans sa partie haute, les bourgeois étant lassés d’être systématiquement pillés lors des incursions des routiers anglais. Ces murailles ne serviront jamais à leur fonction première mais furent salutaires un siècle plus tard.

La fin du XVIe siècle est marquée par les guerres de religion, Salers n'est pas épargnée et c'est lors de la nuit du 1er février 1586 que les Hugenots vont tenter de prendre la cité. L'assaut sera repoussé et coûtera la vie à 19 des membres des familles d'épée de Salers. La ville fut dédiée par la suite au Saint-Esprit.

En 1666, le baron François de Salers fut destitué de son titre par la Haute Cour de justice de Clermont, pour avoir fait mettre à mort un de ses ennemis sur ses terres, sans avoir eu recours aux procédures royales.

Le château fut alors entièrement rasé, et les droits de la baronnie rachetés par la famille de Scorailles, qui tint cette charge jusqu'à
la révolution française.


Salers-9.jpg

La famille seigneuriale s'éteint en 1820 avec l'ultime Marquise de Salers-Scorailles. C'est après la seconde guerre mondiale que furent entrepris les grands travaux de modernisation de la commune.



Devenue chef-lieu de canton après la réorganisation révolutionnaire, Salers ne garda qu'une modeste influence locale, sa notoriété se cantonnant à la commercialisation de ses produits agricoles et au développement du tourisme culturel.



Salers-7.jpg

La commune de Salers est aujourd'hui gratifiée du label des plus beaux villages de France, décerné par une association indépendante visant à promouvoir les atouts touristiques de petites communes françaises riches d'un patrimoine de qualité.


Salers est également connue dans le monde entier grâce à une race de vaches : les salers, robustes et rustiques, d'une couleur rouge acajou caractéristique.
Il existe aussi un fromage qui porte le nom de salers qui est la version labelisée du fromage Cantal. En effet, le Salers répond à des normes plus exigeantes en ce qui concerne l'origine du lait pour le fabriquer et les méthodes d'affinages.





Salers-11.jpg



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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 21:32

Grange-1.jpg

        Gisèle se promène tranquillement sur le parking d'une grande surface bien connue à l'Isle d'Abeau.
Comme elle le dit si bien, elle profite du grand air et de la belle nature.


        Elle pousse inlassablement son caddie, rempli d'objets disparates d'un bout à l'autre du parking : des fripes, des bibelots, des boîtes...
        Et, si vous passez par là, elle vous proposera peut être de lui acheter une de ces horreurs (c'est rien de le dire) contre quelques piécettes…
 

        Gisèle a l’accent dauphinois, et elle parle doucement, et très poliment.
La première fois qu'elle m'a abordée, je lui ai bien sûr répondu que, ben nan, ça ne m'intéressait pas du tout... ...Elle m'a alors demandé si je n'avais pas quelque chose en trop dans mes provisions, et donc je me suis délestée d'une boite de cassoulet et d'un camembert.

 

        Et puis je l’ai revue, toujours discrète, toujours avec son chariot, toujours avec ses choses innommables à vendre…

        Gisèle vit chez une dame âgée qui l'héberge gentiment. Comme les enfants de cette personne ont du mal à accepter la présence de Gisèle, elle part tôt le matin et revient tard le soir, avec sa récolte de la journée. Elle ne profite de la générosité de cette personne que pour dormir sous un toit et prendre une douche.

 
        Mais comme elle n’est plus toute jeune -bien qu’il soit difficile de lui attribuer un âge- on devine toute une vie  tumultueuse qui par un tour de baguette magique et perverse l’a laissée sur le carreau.


        Mais Gisèle ne s'ennuie pas sur le parking, les gens sont plutôt sympathiques, dit-elle.
        Bon, à vue de nez, ce n'est pas ce que j'ai constaté tout de même... ou alors c'est quand je n'y suis pas. Il y en a peut être même qui attendent que j'ai le dos tourné pour s'essayer à un semblant de sourire...
Qu'est-ce qu'on peut être taquin, sur un parking de supermarché !



        En tout cas, si vous la croisez, n'hésitez pas à partager un peu de vos emplettes. Elle aime le fromage, les tomates et le jambon.
Mais il faut que ça rentre dans son panier le soir quand elle rentre (en plus des horreurs) sans qu'elle ne risque d'écraser ou d’abîmer ces précieuses denrées... parce qu'elle ne veut pas gaspiller, au prix où sont les choses !


Fenetre.jpg


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23 septembre 2007 7 23 /09 /septembre /2007 21:00
... que par soi même.

Tag-3.jpg

 
Si les murs pouvaient parler :
(Petit rajout suite aux commentaires)

-'Tain, tu as oublié le N !!!
-Pas grave, je le mets en dessous...Ya un E ou un D à la fin ?
-J'en sais rien, dépèche toi, v'la les keufs !
-Je met les deux comme ça c'est plus sûr ...
-Et oublie pas le S !!!
-T'es sur ? Je le mets où ?
-Mais oui, je suis sûr !!! Tu le mets à la fin, parce qu'on est plusieurs ! T'es trop mauvais, toi !!!! Zarma, quand on sait pas écrire, on tague pas !!!
-Ah oui, comment t'es grave intelligent, toi !!! Heureusement que t'es là, la prochaine fois c'est moi que je surveille et toi, que tu écris !
-On viendra avec un dictionnaire, comme ça on n'aura pas de problème...
-C'est bon, vérifie s'il reste pas des fautes sinon on va passer pour des relous...
-Laisse tomber, on n'a plus le temps...tirons nous !

-Vos papiers s'il vous plait !!!!

...Trop tard...




Voilà, les enfants, pourquoi il faut bien travailler à l'école
et apprendre l'orthographe avec attention...

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22 septembre 2007 6 22 /09 /septembre /2007 22:20


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21 septembre 2007 5 21 /09 /septembre /2007 20:24

Chaque année, vers le milieu du mois de septembre, Crémieu revêt son plus beau costume et fait renaître l'ambiance des foires du moyen-âge.


Medievales-3.jpgComme à l’issue d’un voyage dans le temps, toute la bourgade se met à l’heure médiévale pendant deux jours.
Les rues sont décorées et les habitants habillés à la mode des preux chevaliers et gentes dames.
De ce temps de légende viennent également elfes et farfadets que l’on peut croiser dans les ruelles jonchées de paille.

 


Medievales-2.jpgMedievales-1.jpgPlus de 300 comédiens et figurants présentent des animations hautes en couleurs, et tout est prévu pour régaler les manants.
Moults manants, vilains, fiers chevaliers, menestrels, jongleurs, saltimbanques vous invitent à festoyer.


Medievales-4.jpg







Les marchands sont venus au-delà des frontières de la cité pour vendre leurs produits. Fruits, légumes, volailles, le visiteur remarquera certainement le marchand d'épices d'orient et son épouse qui reviennent des lointains pays.


Medievales-5.jpgLa coquetière quant à elle, a bien du tracas avec les nourissons qu'elle ramène de Lyon. Il y a aussi les couturières qui s'activent prestement pour confectionner de beaux vêtements ou repriser des frippes...
Pour faire respecter l'ordre, le bannier et ses soldats sont sur la place et ils ont fort à faire avec les marauds qui se faufilent dans la foule.

Medievales-6.jpg





Gare à eux, le châtelain rend justice et ces fripons risquent de finir entre les mains du bourreau sur le pilori.

Medievales-7.jpg




Exclus, marginaux et pauvres hères ont trouvés refuge sur la place de l'église. Pendant que les filles folieuses se font houspiller par la mère maquerelle, les mendiants essaient de trouver quelque pitance.
La diseuse de bonne aventure n'est pas très loin, et il y a aussi quelques mercenaires qui traînent dans les ruelles...


Medievales-8.jpg

Dans le camp, la vie s'active et chambrières, cantinières vaquent à leurs occupations.
Sylvius, le chirurgien, est un maître dans le maniement des pinces à bec d'oiseau, clystères et caustères.




Medievales-9.jpgLe cuisinier devant son feu prépare mets et breuvages, tandis que les braconniers s'activent autour des pièges qu'ils vont utiliser pour la chasse.
Tout près, de farouches mercenaires s'entraînent pendant que les badauds retiennent leurs souffle.



Medievales-12.jpg

Les farceurs, danseurs et musiciens divertissent les passants pendant que le maître des jeux défie les plus courageux. Et quand arrive l'Escouloutre, cet animal terrifiant qui erre aux abords du camps, fuyez braves gens, avant qu'il ne soit trop tard !


Medievales-10.jpg

En dehors du village, le camp de lépreux s'agrandit et ces pauvres hères sont de plus en plus nombreux à mendier un peu de pain.

 






Par la barbe de Merlin, il ne fait nul doute que cela mérite de fatiguer son destrier afin de déguster une bonne cervoise gouleyante dans cette ambiance de légende, car c'est charmement que de pietonner dans cette si belle cité.

Medievales-11.jpgCherchez l'erreur...

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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 22:11

Limace-2.jpg

Sans aucune honte, je l'avoue : j'ai craqué

Depuis quelques jours, je me promène sans mon appareil photo en comptant avec dépit  les clichés que j'aurais pu prendre allant même jusqu’à me faire prêter des machines apocalyptiques. L’idée avait donc eu le temps de faire son chemin…
 

Et d’autant plus lorsque j’ai reçu ce petit message du rebouteux technique actuellement chargé de la réparation de la prunelle de mes yeux qui m’a poliment signalé que mon appareil ne serait certainement pas remis sur pied avant la fin du mois. Ce qui, au passage, signifie quand même que cet espèce de tête de con déplorable technicien a décidé de le réparer plutôt que le changer !!!


Ayant quelques menus euros en poche issus d'étrennes récentes et bienvenues, je me disais que j'aurais bien aimé que ce petit pécule ne soit pas engouffré dans les
habituelles quantités astronomiques de pitch fourrés au sang de tortue ninja qu'ingurgitent quotidiennement mes rejetons vampiriques.
D'autant plus que l'aînée de ma descendance, qui a passé l'âge de jouer à la dînette, me réclamait depuis quelque temps une boite à image pour jouer à faire comme maman.

Donc plutôt que de me sentir  toute désemparée sans mon appareil photo et à la merci d'une éventuelle panne, c'était l'occasion rêvée de m'affubler de quelques pixels en plus, et en tout cas d’une meilleure qualité d’image… et par la même occasion de faire plaisir à un tiers de ma progéniture en lui donnant (ou en lui prêtant, ça va dépendre…j’assure mes arrières…) une machine tout à fait performante et ô combien fiable... (Comment ça, je ne sais plus quoi inventer pour me débarrasser de mes merdouilles ?).

Certains diront que je suis sacrément gâtée en ce moment, et ils auront raison. Mais la seule réalité est que je le mérite, tout simplement… il faut le dire, quoi, afin que le monde entier soit au courant … Et puis on n’est jamais mieux servi que par soi-même…

 

Donc je suis passée de Casio à Samsung, le modèle s’appelle NV10 (pas un des derniers modèles, mais justement le dernier en magasin, ce qui m’a permis de bénéficier d’un très bon prix pour un appareil de qualité… enfin j’espère…).

 

Mais s’il ne vaut pas mieux que l’autre, je ne manquerais pas de vous le dire avec fracas…

Afin de faire des essais, je suis donc sortie dans mon jardin, qui a la caractéristique d'être très mal entretenu, ce qui lui donne un petit côté bucolique de style jardin de curé (Sans le curé, bien sûr, mais si la bonne veut venir désherber ou ramasser les fruits pourris, ça sera avec plaisir).

 
Je n’y ai trouvé que quelques bestioles sur lesquelles je me suis un peu entrainée. Il est bien entendu que je ne fais pas de fixation sur les limaces, mais je n’ai pas trouvé d’hippopotame ni de dragon, et pas  grand chose d’intéressant au niveau botanique donc j’ai fait avec ce que j’avais…

Voilà donc les premiers clichés avec cette nouvelle acquisition. Pour l’instant, j’apprécie la prise en main (ben oui, ça compte)   et il me semblerait qu'on voit quand même une différence de qualité d'image, ce qui n'est pas pour me déplaire...


Festin.jpg

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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 20:19
Aerodrome-1.jpg



Aerodrome-2.jpg


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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 10:18

Etant donné que l’article qui suit n’est pas intéressant du tout, je vous propose, une petite vidéo pour commencer.
Comme la vidéo n’est pas très intéressante non plus (Pfff !), cela pourra vous servir de fond musical afin de ne pas perdre trop de temps au bout du compte.

 

Voyez comme je vous gâte.

 
Votre mission, si vous l’accepter, sera donc de cliquer sur la vidéo, et de lire l’article pendant ce temps…


 

J’écoute de la musique, le plus souvent possible, et ceci quel que soit mon activité. Par chance, cet amour inconsidéré m’oblige d’ailleurs à ne pas me cantonner dans un seul style, et comme, de toute façon, il parait que je n’écoute que de la musique de dingue, cela laisse la porte ouverte à toutes les expressions musicales.

 

Hifi-4.jpgTout ceci pour dire que j’écoutais jusqu’à maintenant mes nombreux disques, magot amassé au cours de mes multiples pèlerinages musicaux sur une chaîne Hifi qui, bien que fort performante, datait d’environ une bonne vingtaine d’année, puisque c’est avec mon premier salaire que j’avais accédé à ce trésor suprême, comme un pitch à la noisette en haut d’un mas de cocagne.

 

Ayant conscience des progrès de la technique et souhaitant en profiter (parce que je le vaux bien), je m’étais tournée ces derniers temps vers l’unité masculine détentrice du pouvoir (du devoir ?) d’investir dans la résolution de mes petites envies. Mes démarches n’avaient, jusqu’à présent, pas été couronnées de succès malgré plusieurs tentatives et un acharnement certain. J’avais donc fini par en conclure que cette unité serait moi-même, et que, puisque c’était comme ça, j’allais finir par procéder personnellement à l’achat d’une nouvelle chaîne Hifi de façon imminente, le temps de musarder un peu dans les magasins spécialisés.

 

Puis un jour, au mois de juillet, coup de théâtre ! … J'étais, un beau matin,  en train de saliver d’avance à l’idée de la délectation auditive qu’est l’écoute d’un bon disque de Thérion. Mais alors que je venais d'insérer le disque dans le lecteur ancestral, me voila confrontée au silence le plus absolu…
Rien, pas une once de décibel… L’usine à gaz avait rendu l’âme.

 

Toutes les personnes qui me connaissant savent bien que ma férocité est sans limites, ce qui fait qu'aucune larme ne sortit de mes yeux cruels devant le trépas de cette amie si fidèle.

 

Dans la seconde qui suivit, les connexions de mes neuro-transmetteurs s'étaient déja mis en mode « situation à exploiter » et avaient fait une relation incontournable avec mon anniversaire qui se profilait sous peu.
Mes arguments étaient implacables… tout ceci tombait très bien, tout compte fait.

 

Et ce qui devait arriver arriva…

 

Hifi-5.jpgJ’ai donc installé il y a quelques jours ma nouvelle chaîne Hifi, et débranché l’autre afin de m’en débarrasser. C’est à ce moment là, au milieu des fils qui couraient un peu de partout (pour les plus jeunes d’entre vous, je peux vous dire qu’il y a vingt ans, c’était une vraie toile d'araignée électrique…) que j’ai repéré un de ces fils qui était visiblement débranché.

 

Dans le doute, vu que c’était l’aube du troisième jour, j’ai rebranché le tout pour tenter de refaire marcher le vieil engin, qui s’est tout à coup remis à siffloter comme si de rien n’était.
Lazare s’est encore une fois retourné dans sa tombe, vert de jalousie … oui, je sais, je n’ai pas encore conscience de tous mes pouvoirs…

 

Mais le généreux bienfaiteur qui passait par là commençait à lever un sourcil… il fallait donc que je m’atelle à tenter de noyer le poisson plutôt que de le multiplier.

 

« Oh, Grands Dieux ! Mais quelle surprise surprenante ! … cette malicieuse machine n’était donc point défaillante ? » me suis-je donc exclamée, l’air ébahie, avec l’intonation la plus ingénue que j’avais en réserve… (Je l’avoue, j’ai de bonnes réserves…)

 

Quelques décibels bien placés ont étouffé dans l’œuf l’éventuelle tentative de rouspétance… c’est fou comme ces toutes petites enceintes qui n’ont l’air de rien peuvent être puissantes.

 

Mais j’étais tout de même confrontée à un autre problème. Etant communément traumatisée par la simple idée du gaspillage, il ne m’était donc plus possible de jeter la mécanique ressuscitée. Je l’ai donc installée dans ma salle de bain, où il est désormais possible d’organiser une mégateuf pour cachalots,  pieuvres, sirènes et autres invités aquatiques.

 

Et je connais d’autres pingouins encore scolarisés qui ont fort apprécié la chose et qui se sont rués sur ma précieuse collection de CD dans un but purement hygiénique. Ce qui fait que je n’ai même plus besoin de frapper à la porte pour savoir lequel de mes rejetons est en train de prendre sa douche : il suffit de prêter l’oreille au disque qui est en train de faire trembler les murs de la salle de bain, et eventuellement de mesurer la taille des plaques de platre qui se décrochent du mur sous les vibrations.
Quand j’entends Three Days Grace, il s’agit de mon aînée et quand c’est Mike Oldfield, je sais que c’est mon cadet.
En ce qui concerne mon benjamin, c’est un peu plus compliqué, car il attend que je trouve le « Rap de la moissonneuse-batteuse-Transformer » (Wesh, cousin, balance la meule…).

 

En attendant, il ne se lave pas.


 

Hifi-6.jpgQuant à moi, j’ai ressorti pour l’occasion un vieux disque des Waterboys (enfin, pas si vieux puisque l’achat d’origine étant un vinyl, j’avais dû recommencer l’opération afin d’acquérir le même en CD), qui me ramène quelques années en arrière, du temps où j’avais été captivée par ce groupe irlandais impétueux et impertinent, un peu jazzy, très saxo et avec un chanteur au look particulièrement jaggerien. Curieusement, je n’aime pas le jazz ni le saxo et encore moins Jagger… c’est pour dire s’ils sont bons pour avoir eu la chance d’avoir les grâces de mes oreilles délicates.

 

Et c’est toujours aussi excellent… surtout dans les vapeurs de jasmin…


The whole of the moon
Waterboys


I pictured a rainbow
You held it in your hand
I had flashes
You saw the plan
I wandered out in the world for years
While you just stayed in your room
I saw the crescent
You saw the whole of the moon
The whole of the moon

You were there in the turnstiles
With the wind at your heels
You stretched for the stars
And you know how it feels
To reach too high
Too far
Too soon
You saw the whole of the moon

I was grounded
While you filled the skies
I was dumbfounded by truth
You cut through lies
I saw the rain dirty valley
You saw "Brigadoon"
I saw the crescent
You saw the whole of the moon

I spoke about wings
You just flew
I wondered, I guessed and I tried
You just knew
I sighed
And you swooned
I saw the crescent
You saw the whole of the moon
The whole of the moon
The whole of the moon

The torch in your pocket
And the wind on your heels
You climbed on a ladder
And you know how it feels
To get too high
Too far
Too soon
You saw the whole of the moon
The whole of the moon

Popcorn and cannonballs
All the season's fears
Trumpets, towers, and tenaments
Wide oceans full of tears
Flags, rags, ferryboats
Senators and scars
Every precious dream and vision
Underneath the stars
Yes, you climbed on a ladder
With the wind in your sails
You came like a comet
Blazing your trai
Too high
Too far
Too soon
You saw the whole of the moon


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